Que vous soyez un vieux routard de la vape, ou tout nouveau dans cet univers, vous avez forcément entendu parler du Red Astaire. Aujourd’hui, Nigel Quine, fondateur de T-juice, dévoile au Vaping Post les secrets de la naissance du mythique e-liquide.

Crédit image : Stuart Freedman

Vaping Post : Racontez-nous la naissance du Red Astaire.

Nigel Quine : C’était début 2013, eh oui, ce liquide est sur le marché depuis 6 ans ! Nous travaillions à l’époque avec des concentrés d’arômes et j’avais une nouvelle livraison de produits d’un fournisseur local. Parmi eux, il y avait deux arômes de baies qui n’étaient pas incroyables séparément, mais qui, une fois mélangés, constituaient la base de la partie fruitée de Red Astaire. C’était un des de ces moments où l’on a l’idée et où tout se met en place très rapidement. J’aimerais dire qu’il a fallu des mois, comme pour la création de Gins Addiction (qui porte en partie le nom de ma femme Ginny), mais ça n’a pas été le cas, car ça n’a pris qu’une journée. Quand j’ai réussi à bien équilibrer les 6 parties, je l’ai essayé avec tous mes collègues qui vapotaient ou fumaient. Ce qui est incroyable, c’est que personne n’en a détesté la saveur, et surtout, ils l’ont tous aimé. C’était le premier indice que je tenais quelque chose de spécial.

VP : Comment avez-vous choisi le nom Red Astaire ?

Principalement parce que l’un des concentrés de saveur d’origine était d’une couleur rouge foncé. L’autre raison était l’image que nous avons choisie pour le personnage.

VP : Justement, comment s’est fait le choix du personnage emblématique du Red Astaire ?

Tous les personnages de T-Juice incarnent le style de la saveur et sont aussi, évidemment, un peu amusants. L’image de Red Astaire a un caractère fort et séduisant qui me rappelle le profil des saveurs. Elle est maintenant devenue une marque à part entière.

VP : Vous vous souvenez du premier batch ?

Oui, parce que nous l’avons produit pour Vapefest UK de 2013, qui s’est tenu à Tamworth, au Royaume-Uni. Je me souviens qu’il y avait une file d’attente d’environ 800 mètres de long de vapoteurs qui attendaient d’entrer dans le salon ! Nous avions décidé de donner Red Astaire gratuitement avec d’autres saveurs que nous avons lancées cette année-là et ça a fait du bruit. Nous avons eu des retours incroyables et les gens n’arrêtaient pas d’en redemander, car ils le vapaient très rapidement et adoraient le produit et la complexité de sa saveur. Il ne faut pas oublier qu’à l’époque, il n’existait pas d’autres variétés très complexes sur le marché.

L’aspect négatif d’avoir un produit réussi, c’est que les concurrents font constamment des copies

VP : Son succès vous a-t-il surpris ?

Au début, oui. Mais au fil du temps, nous avons eu tellement de commentaires positifs sur les forums et les réseaux sociaux que nous tenions un hit. Les gens ont même créé des fanpages dédiées sur Facebook et d’autres plateformes de médias sociaux, ce qui était vraiment cool. L’aspect négatif d’avoir un produit réussi, c’est que les concurrents font constamment des copies et abusent de la marque. Ça nous prend beaucoup de temps et d’argent d’essayer de protéger Red Astaire. Il vaudrait mieux que ces fabricants d’e-liquides investissent leur temps à innover et à stimuler l’industrie, plutôt que d’exploiter le succès des autres pour faire rapidement de l’argent.

VP : Selon vous, quelles sont les raisons du succès du Red Astaire ?

J’ai toujours essayé de faire des saveurs complexes satisfaisantes, qui peuvent être vapotées toute la journée. L’objectif est d’obtenir une bonne combinaison de différentes sensations au niveau de l’inspiration, de l’expiration et du goût résiduel en bouche. Les gens me disent que c’est l’un des seuls jus qui permet aux gens d’arrêter de fumer du tabac et de continuer leur chemin dans le vapotage. Il y a eu un moment particulier au Vapexpo Paris 2016, quand une dame âgée est venue me voir et m’a dit qu’elle et toute sa famille, de trois fils et une fille, avaient totalement arrêté de fumer grâce au Red Astaire. Comme vous pouvez l’imaginer, ç’a été un moment poignant et très émouvant pour moi. Je me suis lancé dans ce métier pour aider d’autres personnes à arrêter de fumer en vapotant.

VP : Son procédé de fabrication a-t-il changé aujourd’hui ?

Le processus de fabrication s’est nettement amélioré. Nous fabriquons tous nos arômes au niveau moléculaire chez Flavour Core à Swindon, de sorte qu’il n’y a plus de mélange de concentrés d’arômes, et le nouveau procédé rend le développement beaucoup plus malléable. Nous avons récemment investi dans une nouvelle installation sur mesure à Londres avec des salles blanches de norme ISO classe 7 de pointe et une vaste zone d’analyse. Nous automatisons la plupart de nos process de production pour nous assurer que la qualité du produit est constante et que les processus sont reproductibles. Nous avons actuellement une équipe incroyable de plus de 20 scientifiques qui travaillent à la production et à l’amélioration des produits que nous fabriquons. Enfin, nous avons un projet Red Astaire très excitant, qui sera lancé par Le Petit Vapoteur, nos amis de Cherbourg, alors restez à l’écoute !

Il représente environ 30 % de notre chiffre d’affaires

VP : Quelle est la part de Red Astaire dans le chiffre d’affaires de T-Juice ?

Il représente environ 30 % de notre chiffre d’affaires. Mais n’oubliez pas que nous avons cinq autres marques, dont Halcyon Haze.

Red Astaire, la carte d’identité

  • Fabricant : T-Juice.
  • Date de création : 2012.
  • Origine : Royaume-Uni.
  • Saveur : mélange de fruits rouges et de raisin noir avec des notes d’eucalyptus, d’anis et de menthol.
  • Composition : 50 PG/50 VG.
  • Taux de nicotine : 0, 3, 6, 12 et 18 mg/ml ainsi qu’en 10 et 20 mg/ml de sels de nicotine.
  • Disponible : en fiole de 10 ml et en fiole de 10 ou 30 ml pour le concentré.
  • Prix de vente conseillé : 5,20 € les 10 ml, 4,90 € en concentré de 10 ml et 13,50 € en concentré de 30 ml.

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