Le chef de la confédération des buralistes appelle les préposés de l’état à peser sur les candidats aux législatives. La cigarette électronique est à leur programme.

En échange de voix

Ils s’étaient positionnés comme partenaires de santé publique, les voici candidats “au service d’une politique responsable de lutte contre les addictions“. Pascal Montredon, chef de leur confédération, appelle les buralistes à profiter de la campagne des législatives pour “faire passer quelques messages à nous“.

Dans un éditorial du Losange, il enjoint ses pairs à profiter de la présence des candidats à la députation sur le terrain et “donc” dans leurs établissements “le temps d’un café, d’un selfie aux côtés d’une acheteuse du journal ou d’un échange avec nos propres clients” pour faire valoir leurs revendications.

En échange de leurs “voix et celles de [leurs] fidèles clients“, outre le maintien du prix du paquet, la lutte contre le marché parallèle et la remise en cause du paquet neutre, ils revendiquent le “renforcement de notre rôle de réseau référent concernant la cigarette électronique et les jeux“.

La vape n’est pas du tabac

Peut être parce que tout les oppose et qu’ils sont son meilleur ennemi, la loi opère un distingo très clair entre les produits du tabac et les produits du vapotage, un distingo que le législateur confirme au fur et à mesure des décrets d’application.

Pour le monopole, c’est raté. Marisol Touraine expliquait en septembre 2015 devant le Sénat que “si l’option était apparue possible d’un point de vue juridique, le Gouvernement l’aurait examinée avec une grande attention“. Mais “dans l’état actuel de la législation européenne,” cette proposition était “impossible à accepter”.

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