André Picard, journaliste canadien spécialiste des questions de santé publique, a livré un véritable plaidoyer pour la cigarette électronique.

Des signaux positifs pour la vape

Au Canada, le futur de la cigarette électronique s’éclaircit peu à peu. Dans un document d’information daté de novembre 2016, Santé Canada reconnait  que la cigarette électronique pourrait “apporter des avantages pour la santé publique”. Le département de santé souhaite  “protéger les jeunes contre la dépendance à la nicotine et les incitations à l’usage du tabac” tout en permettant “aux fumeurs adultes d’avoir accès légalement aux produits de vapotage comme substituts du tabac vraisemblablement moins nocifs”.

L’université de Victoria a publié le 19 janvier un rapport compilant de manière approfondie 170 études et confirmé le potentiel de la vape pour réduire les méfaits du tabagisme. 

“Les preuves scientifiques s’accumulent”

C’est dans ce contexte qu’André Picard, suivi par plus de 57.000 personnes sur twitter a rédigé une tribune : “The health hazards of vaping are overblown” (“Les dommages de la vape sur la santé sont exagérés“). Il expliquent que les preuves scientifiques s’accumulent :

  • la cigarette électronique n’est pas une porte d’entrée vers le tabagisme
  • elle peut être aussi efficace que les autres outils de sevrage du tabac
  • la vapeur produite par une cigarette électronique contient beaucoup moins de toxines que la fumée des cigarettes de tabac (18 contre 79 toxines identifiées dans les cigarettes)
  • le vapotage passif est beaucoup moins nocif que le tabagisme passif

“Aucune mesure anti-tabac récente ne peut expliquer la baisse récente de la prévalence tabagique”

Il cite Tim Stockwell, directeur du Centre for Addiction Research de B.C. (CARBC) à l’Université de Victoria : “Le grand public a été induit en erreur sur les risques que présentent les cigarettes électroniques”  auteur du récent rapport su la cigarette électronique. 

Au Canada, la prévalence du tabagisme a récemment diminué chez les adolescents passant de 10,7% à 9,7% entre 2013 à 2015. Durant cette période, aucune nouvelle mesure anti-tabac ne peut expliquer cette baisse, alors que la vapoteuse a continué à progresser en terme de popularité.

 

Annonce