Il y a quelques jours, la Therapeutic Goods Administration a confirmé sa décision du mois de juin. L’IQOS du cigarettier Philip Morris restera ainsi interdit sur tout le territoire australien.

Le pays se ferme un peu plus à la réduction des risques tabagiques

En juin dernier, la Therapeutic Goods Administration (TGA) rejetait temporairement une demande de Philip Morris qui consistait à modifier la classification de la nicotine dans la loi australienne pour les produits du tabac chauffé. L’administration notait en effet qu’aucune étude scientifique disponible n’apportait de « preuves convaincantes » qu’un accès plus large à la nicotine via les produits du tabac chauffé serait avantageux pour la santé publique.

Elle déclarait également ne pas penser que l’IQOS contribuerait de manière significative à la réduction des risques tabagiques pour la population, tout en rappelant que plusieurs chercheurs indépendants n’avaient trouvé « aucune différence statistiquement détectable entre l’IQOS et les cigarettes conventionnelles pour 23 des 24 biomarqueurs non cancéreux de dommages potentiels mesurés aux États-Unis, et 10 des 13 mesurés au Japon ».

Le même jour, Simon Breheny, porte-parole de Philip Morris, décrivait cette décision comme « décevante » pour les fumeurs australiens, tout en espérant que la décision finale de la TGA, attendue pour le mois d’août, viendrait changer ces faits.

Il y a quelques jours, la Therapeutic Goods Administration a finalement rendu son verdict définitif, qui vient confirmer celui qu’elle avait prononcé auparavant :

« Aucune des soumissions fournies n’a modifié l’évaluation selon laquelle la nicotine présente un risque grave d’usage répété menant à une dépendance potentielle et un risque significatif de produire une toxicité irréversible, qui peut impliquer des risques graves, aigus ou chroniques pour la santé ou la mort » a ainsi déclaré l’administration.

L’IQOS ne pourra ainsi pas être vendu sur le territoire australien. Un territoire qui continue de se fermer de plus en plus à la réduction des risques liés au tabagisme, puisque l’année prochaine, tout fumeur qui souhaitera avoir accès à des e-liquides nicotinés, devra passer par son médecin traitant afin d’obtenir une ordonnance.

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