Comme la vape est souvent considérée comme un univers masculin, nous renversons les clichés et partons à la rencontre de femmes qui font vivre brillamment la vape d’aujourd’hui. Aujourd’hui, direction le siège de Gaïatrend, à Rohrbach-lès-Bitche en Moselle. Nous y avons rencontré Nadège Caillé, responsable du service export chez Gaïatrend. Elle raconte son parcours et les problématiques de son métier.
Bonjour, tout d’abord, pouvez-vous vous présenter ? Qui êtes-vous dans la vie ?
Enchantée, je suis Nadège Caillé, une pétillante Montpelliéraine fraîchement quarantenaire. L’exercice de se décrire n’est pas facile, et pourtant la plupart des gens qui me connaissent diront que je suis bavarde (très bavarde). Je suis une épicurienne passionnée de plongée, de voyages et de bons petits plats ! J’aime aussi partager des moments simples entre amis et en famille.
Quand êtes-vous devenue vapoteuse ?
Je suis une vraie vapoteuse depuis maintenant quatre ans. Je suis ravie d’avoir arrêté de fumer grâce à la vape, car ce n’était pas gagné. Première cigarette à 16 ans, j’avais tout de même fièrement réussi à arrêter pour mes deux grossesses, mais j’avais toujours repris. Je faisais partie de celles et ceux capables de faire plusieurs kilomètres un dimanche pour trouver un tabac ouvert. J’ai tenté le sevrage tabagique une fois en poussant les portes d’une boutique de vape. À l’époque, ce matériel en forme de stylo n’arrêtait pas de couler dans mon sac ! Et surtout, que c’était difficile ! Il fallait penser à le brancher, avoir un liquide sur soi, une autre résistance… Bref, tout cela me semblait bien trop compliqué à l’époque. Finalement, je me suis rendu compte qu’il suffit d’avoir décidé d’arrêter de fumer pour qu’un sevrage tabagique soit réussi, et tout devient beaucoup plus simple.
Comment êtes-vous devenue une professionnelle de la vape ? Quels sont votre formation et votre parcours professionnel avant ce poste ?
Je suis dans le monde la vape depuis six ans. J’ai un Master LEA chinois et espagnol. Après un stage chez un fabricant d’arôme et de fragrances en Espagne, puis un an d’enseignement de mandarin à l’Université Montpellier III, j’ai eu différents postes côté achats, logistique et commercial chez différents négociants en vin avant d’atterrir par hasard dans la vape. Finalement, quand on y pense, toutes ces expériences se rejoignent. En effet, il faut du nez et du palais pour savoir déguster un e-liquide.
Quelle est la mission du service dans lequel vous travaillez au sein de votre entreprise ?
Je suis responsable du service export chez Gaïatrend. Nous devons faire connaître notre marque à l’étranger tout en respectant les différentes contraintes réglementaires et en s’adaptant aux goûts de nos clients, tout cela sur un marché de plus en plus concurrentiel.
Et quel est plus précisément votre rôle ?
Gaïatrend, en tant que leader en France, doit asseoir cette même position à l’étranger. Cela fait donc partie de mes responsabilités de définir une stratégie commerciale à l’international tout en maintenant nos valeurs. Je me tiens aussi informée des réglementations étrangères. Je regarde aussi quelles sont les tendances en termes de saveurs, de packagings, de formats de bouteilles. Ce que j’apprécie le plus dans cette fonction, c’est à quel point elle est transverse et permet un échange avec l’ensemble des services en plus de mon équipe.
Quels sont vos objectifs ?
Cette année, comme vous le savez, Gaïatrend fête ses 15 ans. Et 15 ans dans le monde de la vape, ce n’est pas rien ! Pour reprendre notre slogan, “On n’est pas premier pour rien”, alors pourquoi est-ce qu’on ne rayonnerait pas à l’international ? Nous avons les épaules, les outils, les équipes et nous voyons grand. L’objectif est donc simple : faire découvrir notre vape d’excellence d’origine française pour que Gaïatrend ne soit plus numéro 1 qu’en France.
Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans le fait de travailler dans la vape ?
Tout d’abord, les clients qui sont sympathiques et moins guindés que dans le milieu du vin ! J’apprécie particulièrement de travailler en équipe, alors quand en plus les collègues sont accueillants et souriants, c’est encore mieux. Enfin, nous travaillons pour une noble cause qui est avant tout le sevrage tabagique, et se dire que nous avons contribué au sauvetage de plusieurs dizaines de milliers de vies, ce n’est pas rien.
Comment voyez-vous votre avenir professionnel dans les prochaines années ?
Je suis fière de travailler chez Gaïatrend car c’est une entreprise profondément humaine, sensible au bien-être du collaborateur. Dans les prochaines années, je me vois donc toujours ici et au service export, peut-être avec une équipe plus étoffée, ce qui serait le symbole de notre développement. Cela étant, la vape à l’international ne cesse d’évoluer au gré des contraintes réglementaires. Je n’ai cependant nul doute sur les capacités d’adaptabilité de notre entreprise.
Nos précédentes rencontres