Une étude italienne évalue le risque de cancer associé aux microparticules présentes dans la vapeur émise par la cigarette électronique. Le docteur Farsalinos commente leurs travaux et explique que le risque est 57 000 fois inférieur à celui du tabagisme.
Mise à jour 23/10/2017 à 10:50
En 2017, une étude italienne évaluait le risque de cancer associé aux microparticules présentes dans la vapeur émise par la cigarette électronique. Alors que la plupart des études précédentes se contentaient de prendre en compte la taille et le nombre de ces particules, celle-ci tenait aussi compte de leur composition. Selon le chercheur Konstantinos Farsanilos, qui avait commenté cette étude : le risque de développer un cancer via l'aérosol de la cigarette électronique est « 57 000 fois inférieur à celui du tabagisme ». Retrouvez l'article complet sur le VapingPost : https://fr.vapingpost.com/vapotage-un-risque-de-cancer-50-000-fois-inferieur-a-celui-du-tabagisme/
Publiée par Vaping Post sur Vendredi 24 juillet 2020
Taille, nombre et composition
Le Dr Farsalinos commente ce matin une nouvelle étude italienne (1) à paraître dans le Journal of Aerosol Science. Cette étude s’est attachée à évaluer l’exposition des utilisateurs de cigarettes électronique et de leur entourage aux particules émises par la vaporisation et à calculer les risques de cancer associés.
Les auteurs ont mesuré la taille et la répartition des masses des particules. “Contrairement à d’autres travaux, souligne le Dr Farsalinos, ils ont pris en compte la composition de l’aérosol et des particules en s’appuyant sur la littérature scientifique.” Contrairement à l’argument fréquent, mais erroné, insiste le cardiologue, le nombre et la taille des particules ne sont pas des éléments suffisants pour évaluer la nocivité, l’analyse de leur composition est essentielle pour évaluer les risques associés.
Prévention
Le chercheur grec prévient l’agitation prévisible de ceux qu’il qualifie de “supporters fanatiques” de la théorie des particules avant qu’ils ne se saisissent de l’information et n’affirment que la cigarette électronique est cent fois plus cancérigène que les combustibles. En effet, l’étude révèle que la vapeur de la cigarettes électroniques expose aux microparticules de moins de 10 μg (PM10) plus de 100 fois, par rapport aux cigarettes traditionnelles.
Cependant, et heureusement, explique le spécialiste grec, les calculs minutieux réalisés par les chercheurs italiens concernant la composition de l’aérosol des cigarettes électroniques, démontrent que son utilisation entraîne une réduction majeure de l’excès de risque de cancer (ELCR : Excess Lifetime Cancer Risk). “Ces risques sont 57 000 fois inférieurs à ceux du tabagisme”, ajoute-t-il, et inférieurs aux limites établies par l’OMS et par l’EPA, l’Agence américaine de protection de l’environnement.
Le docteur Farsalinos regrette par avance que les résultats de cette étude particulièrement encourageante n’auront probablement droit à aucune publicité dans les médias. “Malgré le nombre d’études, les fumeurs continuent de penser que les e-cigarettes sont autant voire plus nocives que les cigarettes traditionnelles” se désole-t-il.
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(1) Mauro Scungio,Luca Stabile,Giorgio Buonanno. Measurements of electronic cigarette-generated particles for the evaluation of lung cancer risk of active and passive users. Journal of Aerosol Science. doi.org/10.1016/j.jaerosci.2017.10.006