Une université américaine vient de recevoir un financement destiné à créer le premier modèle 3D de poumon humain « vivant ». Une création qui devrait être utilisée afin d’étudier l’effet de la vape sur cette partie du corps humain, d’une manière encore jamais réalisée jusqu’alors.
Vers la création d’un modèle 3D de poumon humain « vivant »
Concrètement, l’équipe de recherche dirigée par Kambez H. Benam, professeur adjoint à la CU School of Medicine, sera chargée de créer « la première structure vivante multicellulaire tridimensionnelle (3D) d’un poumon humain contenant les mêmes cellules qui tapissent naturellement nos voies respiratoires ». Une création qui comprendra « l’échafaudage physiologique – aussi connu sous le nom de matrice extracellulaire (…), les soldats de notre défense immunitaire – aussi connus sous le nom de leucocytes, et les cellules stromales intégrées à la matrice qui sont essentielles au développement et à la résolution des lésions organiques ».
Décrite comme ayant un « potentiel sans précédent » par le Dr Benam, la recherche devrait permettre à la FDA de « déterminer la toxicité et le potentiel cancérigène des nouveaux produits du tabac » sur les gènes, les protéines, les voies de passage, ainsi que le fonctionnement cellulaire et des organes. Les différentes expériences menées devraient également permettre de mieux identifier les formulations potentiellement dangereuses des e-liquides.
Bien que des pays comme le Royaume-Uni soutiennent la cigarette électronique sans réserve, d’autres continuent d’être plus timides à son égard, et notamment la France. La création de ce modèle 3D de « poumon vivant » pourrait ainsi permettre d’observer « en direct » l’effet qu’à la vape sur cette partie du corps humain, et potentiellement faire tomber les dernières barrières qu’ont fixé certains gouvernements entre les fumeurs et le vaporisateur personnel.
Cependant, on peut se demander si ce type de modélisation virtuelle est aussi fiable que des études cliniques classiques. De plus, il est actuellement impossible de savoir comment la FDA, organisme qui s’est jusqu’à présent montré dur avec la vape, utilisera les données récoltées.
La vape étudiée en permanence