D’ici quelques semaines, les fumeurs et vapoteurs de SF ne pourront plus consommer leurs produits respectifs chez eux.

Une politique anti nicotine qui va loin

San Francisco continue sa croisade contre les consommateurs de nicotine. Plus d’un an après le vote d’une loi interdisant le vapotage dans toute la ville, le conseil local a voté, la semaine dernière, une interdiction de fumer chez soi pour tous les résidents d’un immeuble possédant plus de 3 logements.

« On ne devrait pas avoir à vivre dans une maison individuelle pour pouvoir respirer de l’air pur », a déclaré le président sortant Norman Yee, qui a rédigé l’ordonnance.

La loi, qui concerne la cigarette électronique également, vise à protéger les habitants de la ville du tabagisme passif.

Selon le San Francisco Chronicle, cette ordonnance était initialement supposée interdire la consommation de cannabis à l’intérieur des immeubles. Seulement voilà, suite à une levée de boucliers des consommateurs de THC, arguant que si cette interdiction entrait en vigueur, ils ne pourraient plus fumer nulle part, les décideurs politiques locaux ont finalement abandonné le projet.

Naturellement, l’adoption de cette nouvelle réglementation fait débat, notamment car ses opposants parlent d’une privation de leurs libertés à l’intérieur même de leur domicile. Un argument que les défenseurs du projet ont indiqué comprendre, avant de rappeler qu’ils se préoccupaient surtout, « de la santé » des habitants de la ville.

L’une des autres préoccupations soulevées par les opposants à la loi concerne les personnes âgées :

« Il n’est pas facile d’arrêter de fumer, et nous voyons tout le temps des locataires âgés qui ont du mal à descendre les escaliers. Une nouvelle politique de la ville ne va pas aider quelqu’un avec sa dépendance » a indiqué Fred Sherburn-Zimmer, directeur exécutif du comité des droits au logement.

La loi doit désormais passer en seconde lecture, une formalité selon le site d’information américain, avant d’être adoptée par le maire, puis entrer en vigueur 30 jours plus tard.

Le ministère de la Santé publique sera chargé de la faire respecter. Tout contrevenant pourra se voir infliger une amende de 1 000 $ par jour, sans toutefois pouvoir être expulsé pour cette raison.

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