Dans un billet publié sur son Blog, le cardiologue grec spécialiste de la cigarette électronique, dénonce “la commercialisation irresponsable” de certains acteurs de l’industrie de la cigarette électronique et exige des mesures immédiates des responsables du secteur.
Qui peut imaginer que cette communication ne soit pas perçue comme un ciblage marketing des jeunes ?
Selon une source qualifiée de très crédible, le docteur grec rapporte que lors d’un récent salon aux États-Unis 30 à 40% des produits présentés par les exposants utilisaient des codes de l’enfance (images, formes, noms). Il s’interroge, qui peut s’imaginer que l’utilisation de ce type de codes ne va pas être perçue comme une promotion active de ces produits vis à vis des jeunes ?
Bien que l’utilisation régulière de la cigarette électronique par les adolescents soit finalement assez rare aux Etats Unis, les autorités de santé affirment régulièrement qu’elle pose un grave problème de santé publique.
Dans ce contexte, estime Konstantinos Farsalinos, on s’attendrait à une attitude responsable des professionnels du secteur pour créer une image favorable d’un secteur attentif à la qualité des produits, minimisant l’attrait des jeunes et refusant de leur vendre ces produits. Le marché européen, par exemple, a vu l’émergence de règles appliquées presque universellement sur le continent, il y a déjà des années et bien avant toute réglementation. Le cardiologue cite notamment les dispositifs de sécurité enfants.
“Des mesures doivent être prises pour éliminer ces produits du marché”
Le comportement de ces professionnels est irresponsable, non seulement les producteurs, mais aussi les détaillants qui vendent ces produits et les vapoteurs qui les achètent. Farsalinos appelle les responsables du secteur à cibler et expulser ces membres, les détaillants à demander la modification des produits ou à refuser de les vendre.
Il estime que “ces tactiques de marketing insensées nuiront non seulement aux professionnels responsables mais surtout aux fumeurs et aux vapoteurs”. Il craint que cette situation ne débouche sur une restriction des saveurs. “Cette situation doit être vivement condamnée et critiquée, et des mesures doivent être prises pour éliminer ces produits du marché.” conclut-il.