Le principal porte-parole du gouvernement fédéral des États-Unis en matière de santé a récemment émis un avis proposant de taxer davantage la vape, ainsi que de l’interdire à l’intérieur de tous les lieux publics. De nouvelles propositions destinées à continuer de combattre le vapotage des jeunes. 

Le vapotage des jeunes demeure le problème n°1 aux États-Unis

Voilà maintenant plusieurs mois que les autorités de santé des USA ne cessent de combattre l’augmentation du nombre de jeunes qui vapotent, fait qualifié encore récemment de « tragédie de santé publique » par Scott Gottlieb, commissaire de la FDA. 

Quelques semaines après la présentation du plan d’action de l’organisme de santé publique destiné à combattre le phénomène, voilà que c’est au tour du Surgeon General of the United Stateschef opérationnel du Corps de la Commission des services de santé publique des États-Unis, de présenter ses propositions afin de ralentir cette « épidémie de vapotage ». 

En effet, selon le quotidien national USA Today, le Surgeon General  aurait récemment émis un avis proposant de « rendre les cigarettes électroniques plus chères grâce aux taxes » ainsi que d’en interdire l’utilisation à l’intérieur des lieux publics.

Des propositions notamment saluées par Matthew Myers, président de l’organisation Campaign for Tobacco-Free Kids, pour qui la nicotine « prépare le cerveau à la dépendance à d’autres substances et augmente le risque de se tourner vers le tabagisme ». 

Ces propositions font suite à la publication de l’enquête annuelle Monitoring the Future (PDF) sur la consommation de drogues chez les adolescents, qui révèle cette année que « près de 21 % des jeunes du secondaire disent avoir consommé un produit à base de nicotine au cours des 30 derniers jours, contre 11 % l’an dernier ». Une augmentation de près de 10 %, soit « la plus forte enregistrée au cours des 43 années d’existence de l’enquête ». 

Cette enquête révèle également que le tabagisme continue de diminuer chez les adolescents américains, tout comme l’utilisation de drogues dures telles que les « opioïdes sur ordonnance, les tranquillisants, l’héroïne », ainsi que la consommation d’alcool. 

What’s up America ?

 

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