Lors du webinaire Voices4Vape, une pétition à destination de l’OMS a été lancée par une association de défense du vapotage. Celle-ci lui demande d’axer sa politique sur des preuves scientifiques solides.

La CAPHRA continue de cibler l’organisme de santé

Il y a quelques jours se déroulait l’édition 2021 du webinaire Voices4Vape. Réunissant de nombreux acteurs du secteur de la cigarette électronique afin de discuter de la réduction des risques liés au tabagisme, il était également cette année, l’occasion de lancer une pétition à destination de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Une pétition, baptisée Right2Switch, qui demande à l’organisme de « cesser de nous mentir et ne fournir que des conseils fondés sur des faits, des méthodologies et des principes scientifiques solides ».

« Des millions d’anciens fumeurs sont passés avec succès à des produits à base de nicotine plus sûrs et vivent désormais mieux, non seulement pour eux-mêmes mais aussi pour leurs proches. L’OMS, cependant, tente d’interdire ou de restreindre fortement l’utilisation de ces produits », explique à ce sujet Nancy Loucas, coordonnatrice exécutive de la Coalition of Asia Pacific Tobacco Harm Reduction Advocates (CAPHRA), association de défense du vapotage à l’origine du webinaire.

La pétition, accessible à cette adresse, se fonde sur 7 demandes distinctes à destination de l’OMS :

  • Cessez de nous mentir et ne fournir que des conseils fondés sur des faits, des méthodologies et des principes scientifiques solides.
  • Réglementez la vape sur la base de faits scientifiques solides, en incluant la participation des parties prenantes (consommateurs) dans le processus de prise de décision.
  • N’ignorez pas le droit humain fondamental à la réduction des risques qui est l’un des principes fondateurs de l’OMS : « servir la santé publique à tout moment – faire passer les intérêts de la santé des gens en premier ».
  • Cessez d’interférer avec le droit des adultes à faire des choix éclairés concernant leur santé et leur bien-être.
  • Ne discriminez pas les fumeurs ou les utilisateurs de produits à base de nicotine plus sûrs, parce qu’ils ne font pas ce que vous voulez qu’ils fassent : « nous nous efforçons de faire en sorte que les gens se sentent en sécurité, respectés, traités équitablement et dûment reconnus ».
  • Suivez votre propre mandat : « nous communiquons ouvertement avec tout le monde et apprenons les uns des autres ».
  • N’utilisez pas la pandémie de COVID-19 comme une excuse pour ignorer nos droits à choisir des alternatives : « nous sommes guidés par les meilleures données scientifiques, preuves et expertises techniques disponibles, nous nous développons continuellement et innovons pour répondre à un monde en mutation ».

En février dernier, la CAPHRA publiait un livre blanc à destination de l’OMS, lui demandant de « cesser de colporter des mensonges sur les risques de contracter la COVID-19 par le biais de la vaporisation ou l’utilisation de cigarettes électroniques ». Aujourd’hui, elle fait appel aux vapoteurs du monde entier afin de faire, peut-être, enfin réagir l’organisme de santé, sur les nombreuses erreurs qu’elle commet à propos du vapotage, depuis de nombreuses années maintenant.

L’OMS, toujours contre la vape

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