Des chercheurs néozélandais ont comparé les risques que présentaient respectivement les vapoteuses et les cigarettes pour la santé en analysant la littérature scientifique actuelle. Ils ont conclu que les premiers produits étaient largement plus sains et qu’ils étaient susceptibles de sauver des millions de vie.

Des scientifiques de l’Université d’Auckland ont évalué (1) les dangers provoqués par la cigarette et le vapotage en suivant le modèle analytique proposé par l’Environmental Protection Agency (EPA).

Parmi les douze composés étudiés dans la littérature scientifique comme étant les plus préoccupants, ils ont notamment identifié dans la cigarette électronique deux substances qui ont des niveaux d’exposition moyenne légèrement supérieurs aux standards de sécurité internationaux, l’acroléine et le propylène glycol. Une cigarette conventionnelle produit quant à elle cinq substances à des niveaux d’exposition moyenne supérieure aux standards de sécurité internationaux : acétaldéhyde, acroléine, formaldéhyde, cadmium et nitrosonornicotine.

Ces chercheurs ont livré plusieurs conclusions dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health. Selon eux, les vapoteuses pourraient être des substituts beaucoup moins nocifs que les cigarettes pour les personnes qui cherchent à arrêter de fumer.

“Notre recherche amène des évidences qui supportent l'analyse du département de santé britannique (PHE) mais en suivant une méthodologie différente.”<span class="su-quote-cite">Auteurs de l'étude</span>

Ils expliquent toutefois que ces résultats doivent être interprétés avec prudence. Ils encouragent les consommateurs à éviter les produits de qualité inférieure, susceptibles de les exposer à des risques plus élevés que les cigarettes électroniques de très bonne facture. Ainsi, ils appellent à l’introduction de normes de fabrication et de qualité pour éviter la vente de dispositifs de mauvaise qualité. Par ailleurs, ils estiment que de plus amples recherches sont nécessaires pour évaluer les dangers de l’exposition aux vapoteuses. Forcément, la littérature scientifique concernant les cigarettes conventionnelles est beaucoup plus riche que celle relative aux cigarettes électroniques. Enfin, ces scientifiques de l’Université d’Auckland n’ont déclaré aucun conflit d’intérêt.


(1) – A Comparative Health Risk Assessment of Electronic Cigarettes and Conventional Cigarettes – Int. J. Environ. Res. Public Health 2017, 14(4), 382; doi:10.3390/ijerph14040382

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