Patrizia Paterlini-Bréchot, professeur de biologie cellulaire et d’oncologie à la faculté de médecine Necker Enfants Malades, est à l’origine d’un appareil capable de détecter précocement un cancer. La machine Iset créée en 2005 parvient à détecter une cellule tumorale via une prise de sang.

La machine a été mise à disposition d’autres équipes de chercheurs en France, dont celle du professeur Paul Hofman, du CHU de Nice. Ces scientifiques ont suivi durant six ans des gros fumeurs atteints de bronchopathie pulmonaire, des patients jugés à risque. Ils sont parvenus, grâce au test sanguin Iset, à diagnostiquer le cancer des poumons dans le sang de 5 de ces adultes. Ces derniers ont tous été guéris.

Interrogée sur Europe 1, elle explique en termes simple cette technologie.


Patrizia Paterlini-Brechot mène un combat pour… par Europe1fr

Patrizia Paterlini-Bréchot souhaite que le test soit mis à disposition à large échelle dans le futur et croit en la baisse de la mortalité par cancer. Actuellement, il est facturé 486 euros et n’est pas remboursé par l’assurance maladie. Cette situation pourrait évoluer à l’avenir si l’on en croit les commentaires de la ministre de la Santé, Marisol Touraine.

La découverte de la cancérologue est “selon elle une promesse de bouleversements considérables dans la prise en charge du cancer parce qu’il est particulièrement simple d’utilisation, et donc facile à généraliser”.

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