“Avec 2,6 millions de vapoteurs dans le pays […] et puisque les décideurs politiques sont déjà confrontés à des décisions législatives autour de ce produit, la planification des recherches doit se faire maintenant” explique le centre dans un communiqué.
Alors que l’organisme a déjà entamé des travaux de recherche sur la cigarette électronique, il vient de décider de réinjecter 5 millions de Livres Sterling supplémentaires dans ses travaux, dont les grandes lignes directrices sont les suivantes :
- Motivations: Quels sont les facteurs externes qui influent sur le comportement de gens et leurs perceptions de l’e-cigarette (par exemple le marketing, la réglementation, les messages de santé publique, etc.) ?
- Perceptions: Quels sont les facteurs psychologiques (attitudes, croyances, etc.) qui influent sur la façon dont les gens utilisent les e-cigarettes (vapofumeur, utilisateur régulier, etc.) ?
- Comportements: Quelles sont les schémas comportementaux des vapoteurs et des fumeurs au Royaume-Uni ? Et, surtout, quelle est l’efficacité des e-cigarettes dans le sevrage tabagique ?
- Mécanismes: Quels sont les effets biologiques de la nicotine et des composants de la vapeur générée par les cigarettes électroniques ? Comment cela varie entre les vapoteurs et les différents appareils (durée de bouffée, tension, taille des particules, densité, etc.) ?
- Résultats: Quels sont les effets sur la santé à long terme de l’utilisation de l’e-cigarette (grossesse, taux d’abandon, rechute, etc.) et pouvons-nous utiliser les biomarqueurs précoces ou les études de cohortes existantes ? Et quelles sont les conséquences potentielles pour les populations vulnérables? (femmes enceintes, adolescents, santé mentale, etc.)