Pour lui, il est absurde de comparer la nocivité de la cigarette électronique avec celle du tabagisme.
La réduction du risque tabagique persona non grata ?
Cette modification de la loi fait suite à une enquête réalisée par le gouvernement l’année dernière. Dans son rapport, Ingeborg Simonsson, enquêtrice du gouvernement, indiquait que si la nicotine et les arômes ne provoquent pas de cancer et ne sont pas considérés comme risqués, il existerait des preuves solides que le système cardiovasculaire peut être endommagé.
Dans son rapport, elle relève un autre point pour le moins étonnant. Elle indique en effet que les cigarettes électroniques ne doivent pas être comparées aux cigarettes analogues en termes de danger potentiel.
C’est un produit qui est tellement différent du tabac à fumer. Il est absurde d’essayer de quantifier les risques des e-cigarettes par rapport à l’usage du tabac à fumer. En outre, les comparaisons avec le tabac à fumer risquent de faire apparaître les e-cigarettes comme moins dangereuses qu’elles ne le sont réellement, notait ainsi la reporteuse du gouvernement.
Pour un pays que l’on pensait ouvert à la réduction du risque tabagique, notamment via l’utilisation du SNUS, cette nouvelle sonne comme un véritable coup de massue.
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