5 motions ont été déposées afin de contrer ses plans d’empêcher les vapoteurs d’avoir accès à tous les types d’e-liquides.

Les modérés en ordre de bataille

Photo du Parlement suédois

Le Riksdag, bâtiment du parlement suédois

En mars dernier, le gouvernement suédois faisait part de sa volonté d’interdire les arômes autres que le tabac dans les produits destinés à être utilisés avec les cigarettes électroniques. S’inscrivant dans le cadre d’une modification de la législation sur les « produits à base de nicotine sans tabac », cette mesure était le résultat d’un rapport commandé dont les conclusions indiquaient que si la nicotine et les arômes ne provoquent pas de cancers, il existerait « des preuves solides que le système cardiovasculaire peut être endommagé » lors de la consommation de ces produits. Outre le fait que de nombreuses études scientifiques contredisent cette allégation, le rapport, rédigé par Ingeborg Simonsson, indiquait aussi que la nocivité du vapotage « ne doit pas être comparée » à celle du tabagisme. Une déclaration un peu étrange puisque celui-ci est justement là pour le remplacer… Quoi qu’il en soit, depuis quelques jours maintenant, le débat sur les arômes dans la vape fait partie intégrante des sujets les plus discutés au Parlement. Un débat qui semble diviser, puisque pas moins de 5 motions ont d’ores et déjà été soumises à la commission des affaires sociales, qui doit désormais les étudier.

Parmi les motions déposées, celle des modérés donne de l’espoir aux défenseurs de la réduction du risque tabagique. Le Parti écrit que le Riksdag (Parlement suédois) devrait justement tenir compte des différents effets nocifs que peuvent causer les différents produits contenant de la nicotine. Pour lui, si les e-cigarettes « ne sont pas un produit sain » et doivent continuer d’être réglementées, « ça ne doit pas être par une interdiction arbitraire des arômes ».

Ils soulignent également que lors d’une enquête réalisée en 2020, seul 1 % de la population suédoise avait utilisé un produit de la vape au cours du mois précédent. De plus, seulement la moitié de ce pourcent indiquait en utiliser quotidiennement, soit 0,5 % de la population, dont la majorité était fumeuse par le passé. Ainsi, ils notent que l’un des prétextes avancés par le gouvernement pour interdire les arômes, qui est d’éviter que des non-fumeurs commencent à vapoter, tombe tout simplement à l’eau. 

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