Plus de 3100 personnes ont répondu aux questionnaires mis en ligne par SOVAPE, destinés à connaître les avis des vapoteurs, professionnels de la vape et professionnels de santé sur les interdictions françaises de propagande et de publicité. 

sovape-merciDans la suite de sa consultation publique, l’association a publié ce mardi 15 novembre un rapport de 17 pages. Elle a pu tirer plusieurs constats à partir des données recueillies :

  • La vape s’est répandue de bouche à oreille ;
  • Les professionnels de santé l’ont découverte à travers leurs patients ;
  • 5% des utilisateurs estiment qu’il faut interdire la publicité pour les marques ou les enseignes de vape contre 44% des professionnels de santé ;
  • 50% des professionnels estiment qu’il faut autoriser la publicité avec des règles (contenu, support, avertissement) ;
  • Plus de 51% des professionnels de santé estiment la publicité sans effet ou positive pour les jeunes non-fumeurs ;
  • 99% des utilisateurs estiment avoir le droit de s’exprimer partout librement sur la vape.

Les acteurs de la vape, consommateurs, commerçants ou fabricants, professionnels de santé et scientifiques “s’estiment légitimes et indispensables pour participer activement aux discussions et à la définition des règles” nous expliquent les rédacteurs du rapport.

L’absence de définition du terme “propagande”, explique-t-elle encore, embarrasse tous les acteurs qui ne savent pas où elle commence. Pour l’association, “ce terme doit disparaître” du code de la santé publique ajoutant qu’une circulaire ne suffira pas à répondre aux préoccupations actuelles des parties prenantes et que la modification du Code de la santé publique est indispensable.

 

 

 

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