Les principales organisations de lutte contre le tabac étaient réunies au Cnam ce lundi 9 mai pour rapprocher leurs points de vue, accords et désaccords, sur la place du vaporisateur. Leurs conclusions viennent d’être publiées.
“Encourager les fumeurs à utiliser cette alternative novatrice pour arrêter le tabac“
Un consensus s’est dégagé sur six points parmi les participants, autant d’encouragements pour les fumeurs à opter pour cette alternative à la cigarette traditionnelle :
- la cigarette électronique constitue bien un outil de réduction du risque tabagique;
- les produits de la vape sont des produits de consommation courante ;
- l’e-cigarette permet d’arrêter de fumer ;
- pour réussir leurs sevrages les utilisateurs ont besoin d’une variété de dispositifs ;
- elle n’encourage pas le tabac chez les adolescents, au contraire, et enfin des suivis de cohortes à long terme sont nécessaires.
La place du produit dans la société reste l’objet de discussions
Des questions restent néanmoins en suspens :
- certains participants demandent “un signal fort et clair de la part des autorités sanitaires”,
- la majorité d’entre eux s’est exprimée contre une interdiction de publicité généralisée des produits de la vape
- sans surprise, le point le plus clivant reste le vapotage dans les lieux publics même si “tous reconnaissent l’absence ou quasi absence de risque sanitaire”. L’ouverture d’espaces de vapotage au sein des lieux de travail devrait rester possible et réintroduite dans la loi de santé.
Le communiqué de presse est disponible en français(pdf) et en anglais(pdf).