Comme chaque année, le forum économique mondial, souvent appelé « forum de Davos », se tient dans la petite commune Suisse du même nom. L’édition de cette année a d’ores et déjà été l’occasion pour Philip Morris de se faire remarquer en appelant les gouvernements à collaborer avec l’entreprise afin de s’attaquer au problème du tabagisme.

Un dépôt de bilan toujours pas en option

C’est une tradition annuelle qui se poursuit depuis maintenant plus de 40 ans. Chaque année, en janvier, la petite commune Suisse de Davos devient le centre mondial de l’économie l’espace de quelques jours. Abritant temporairement le World Economic Forum, la municipalité d’à peine 12 000 habitants reçoit cette année plus de 2 800 personnalités du monde entier, entre Chefs d’État, dirigeants de grands groupes internationaux et autres acteurs majeurs de l’économie. 

Si l’édition de cette année a débuté il y a seulement deux jours, l’un de ses intervenants a déjà réussi à se faire remarquer. En effet, Marian Salzman, vice-présidente des communications mondiales de PMI, y a présenté un livre blanc baptisé « Public Health – Much Harder than Rocket Science », qui conclut la nécessité d’adopter  une «  approche collaborative » entre les entreprises, les gouvernements et les consommateurs, afin de lutter contre « les grands problèmes de santé mondiale » tels que le tabagisme. 

Tout juste présenté au forum, le document s’appuie notamment sur une enquête réalisée par IPSOS pour PMI, dans 31 pays, et à laquelle plus de 30 000 personnes auraient répondu concernant « leur point de vue sur les questions de santé publique et sur le rôle de la technologie et de l’innovation dans la résolution de ses problèmes ». D’après ses résultats, tandis que 91 % des personnes interrogées penseraient que « la technologie et l’innovation ont un rôle important à jouer » dans le cadre de l’amélioration de la santé publique,  56 % jugeraient que leurs gouvernements respectifs n’auraient pas « réussi à assurer l’accès aux innovations et aux progrès les plus récents » afin de l’améliorer.

Le cigarettier souhaite que les gouvernements l’impliquent dans l’amélioration de la santé publique

Selon un récent article paru sur le site de PMI, « trois acteurs principaux sont impliqués dans les questions de santé publique : les consommateurs, les entreprises et les pouvoirs publics ». Pour le cigarettier,  « c’est la dynamique entre ces groupes qui fait qu’il est si difficile de s’attaquer efficacement à ces problèmes ». 

Il ajoute : 

« Les entreprises s’efforcent de créer des produits qui satisfont les besoins des consommateurs, qui les utilisent en réponse. Et même si les gens savent en général que certaines habitudes et certains comportements sont mauvais pour leur santé, ils le font quand même ». 

Pour le fabricant de cigarettes, il est impératif que les pouvoirs publics « trouvent davantage de moyens de travailler avec les entreprises et d’exploiter leurs ressources » afin de s’attaquer à ces problèmes de santé publique. 

Marian Salzman explique ainsi : 

« Compte tenu de l’ampleur de ces défis de santé publique, il n’est pas réaliste d’attendre des conseils et des exhortations des seules autorités sanitaires pour faire la différence. Pour vraiment aider un grand nombre de personnes à faire les changements qu’elles veulent et dont elles ont besoin, il faudra une combinaison d’initiatives de politiques publiques fondées sur des preuves, des nouvelles technologies et de nouveaux produits ». 

PMI conclut en utilisant l’exemple des voitures électriques qui se sont démocratisées grâce à une collaboration entre pouvoirs publics et entreprises. Le cigarettier rappelle alors qu’il s’est engagé à « développer des alternatives moins nocives à la cigarette et à travailler avec les gouvernements pour s’attaquer aux problèmes de santé profondément enracinés ». 

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