Jusqu’à 50 mg/ml de nicotine pour certains e-liquides, deux messages autorisés pour prévenir que vapoter est moins nocif que fumer… Le pays officialise son acceptation du vapotage.
Les associations écoutées
Pour Ayesha Verrall, ministre associé de la Santé, cette nouvelle législation établit un équilibre entre le fait de s’assurer que ces produits ne sont pas commercialisés ou vendus aux jeunes, tout en garantissant que les produits de vapotage sont disponibles pour les fumeurs qui souhaitent passer à une alternative moins nocive.
Voici ce qui changera au cours des prochains mois en Nouvelle-Zélande :
- Tous les nouveaux e-liquides vendus dans le pays devront être notifiés auprès du ministère de la Santé s’ils répondent aux standards de sécurité et de qualité demandés.
- Le taux de nicotine maximum sera limité à 20 mg/ml pour les e-liquides classiques, et 50 mg/ml pour ceux contenant des sels de nicotine.
- Les flacons ne pourront pas excéder une contenance de 120 ml.
- La vente des produits du vapotage sera interdite aux personnes âgées de moins de 18 ans.
- Il sera interdit de vapoter dans un véhicule où se trouvent des enfants.
- Les design reprenant des dessins animés ou des jouets seront interdits.
- Seuls les e-liquides à la menthe et au tabac pourront être vendus n’importe où, les produits contenant d’autres arômes seront réservés aux vape shops.
- Les détaillants seront autorisés à afficher des messages prévenant de la réduction de la nocivité du vapotage par rapport au tabagisme, à l’aide de deux phrases autorisées :
« Si vous fumez, passer complètement au vapotage est une option beaucoup moins nocive » et « remplacer complètement votre cigarette par une vape réduira les dommages pour votre santé ».
La UK Vaping Industry Association (UKVIA) a félicité le gouvernement néo-zélandais pour ces mesures, et applaudit l’approche audacieuse et courageuse de la Nouvelle-Zélande à l’égard du vapotage.
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