Pour atteindre l’objectif d’une société sans tabac d’ici 2035, la plus grande organisation médicale norvégienne encourage le gouvernement à interdire la vente de cigarettes aux personnes nées à partir des années 2000.
“Ne pas interdire la consommation de cigarettes, mais que les jeunes ne commencent pas à fumer”
La présidente de NMA, Marit Hermansen, s’est exprimée dans le journal Aftenposten et a affirmé que le tabac n’était pas un “droit de l’homme fondamental.” Cette mesure poursuit l’objectif d’une société sans tabac d’ici à 2035. La “consommation de cigarettes ne doit pas être interdite mais nous aimerions que les jeunes ne commencent pas à fumer” a-t-elle ajouté.
Marit Hermansen a expliqué que le Ministre de la Santé partageait cet objectif. Il ne s’agit pas de “criminaliser la consommation de tabac mais de restreindre l’accès aux produits” selon la présidente de NMA. Malgré les espérances de son organisme, les différents partis politiques norvégiens comme les centristes, les travailleurs et les chrétiens démocrates ont expliqué au journal Aftenposten que cette proposition n’était pas viable.
Une politique anti-tabac soutenue par la disponibilité du SNUS
En Norvège, la vente de tabac est interdite aux mineurs et fumer est interdit dans les immeubles et les espaces publics. Environ 5% des 16-24 ans fument quotidiennement. C’est aussi dans cette tranche d’âge que la proportion d’utilisateurs de SNUS est la plus élevée un tiers l’utilisant quotidiennement ou occasionnellement, notamment chez hommes, selon le Bureau norvégien des statistiques.
Selon des graphiques présentés par Karl Lund lors du GFN2015, le SNUS semble en effet être la méthode de sevrage du tabac fumée préférée des hommes norvégiens et se substituer aux cigarettes dans la population des 16-30 ans.
En revanche, concernant la cigarette électronique si la plupart des gens en ont entendu parler (90%) seulement 15% rapportent l’avoir essayée.
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