Cette mère achète des cigarettes à son fils, pour qu’il arrête de vapoter

Un paquet de Marlboro Gold, chaque semaine. Pour elle, sans ces cigarettes, son fils vapoterait « l’équivalent de dix paquets par jour ». 

Coupable de bêtise

L’histoire est à peine croyable, et pourtant elle est vraie. Dans de Volkskrant, grand quotidien néerlandais, Machteld van Hulten, journaliste, raconte sa culpabilité. En tant que mère de famille, chaque semaine, aux alentours de 21h, elle se rend à la station-service située à côté de chez elle, accompagnée de son fils âgé de 16 ans. Le « rituel », comme elle l’appelle, se poursuit inlassablement. Elle entre dans la boutique, et se contente de demander au caissier, « un paquet ». Inutile de préciser de quoi, le tenancier de la station-service la connaît bien. Il s’agit d’un paquet de Marlboro Gold. 

Après ce passage éclair dans la boutique, elle remonte en voiture et jette le paquet de cigarettes à son fils, qui l’attend, joyeusement avec la musique allumée. Les 12,50 € que viennent de coûter les cigarettes seront retirés de l’argent de poche du jeune, même si, comme elle le reconnaît, celui-ci ne couvre même pas entièrement la dépense.

Lors d’une de ces soirées, pour la première fois, son fils a osé dire tout haut ce qu’elle-même pensait tout bas : « ça ne peut pas continuer comme ça ». Une phrase qui n’a, depuis, cessé de résonner en elle, et qui a donné lieu à la rédaction de l’article dont nous rapportons l’histoire aujourd’hui. 

Une solution trouvée

« Vous pensez sûrement : où va le monde si des mères achètent des cigarettes pour leurs enfants mineurs ? Et je suis totalement d’accord. Bien sûr ! », écrit-elle, avant de donner quelques détails sur le cheminement qui a conduit à cette situation. Et ce que Machteld rapporte est pour le moins surprenant : « Nous avons adopté cette pratique douteuse pour que mon fils arrête de vapoter ». 

S’ensuivent plusieurs paragraphes expliquant pourquoi, selon elle, vapoter est encore pire que fumer. Elle explique par exemple que, sans les cigarettes qu’elle lui achète, son fils vapoterait « l’équivalent de dix paquets par jour ». Aucune précision n’est donnée sur la manière dont elle est arrivée à ce résultat. La journaliste parle bien des sels de nicotine, qu’elle décrit comme « renforçant la dépendance », ou encore de la stratégie marketing mise en place par certains fabricants pour « cibler les jeunes », notamment par le biais des Smart Vapes. Mais impossible de savoir ce qui a poussé cette femme à croire qu’en vapotant simplement, son fils consommerait l’équivalent de 200 cigarettes chaque jour. 

Finalement, en concertation avec son fils, cette mère semble avoir trouvé la solution. Elle explique ainsi « qu’avec l’aide de coachs spécialisés et de substituts nicotiniques, il espère maintenant arrêter totalement, d’abord la cigarette, puis la nicotine ». 

Si seulement il existait un outil encore plus efficace que les substituts nicotiniques pour arrêter de fumer…