Christophe, l'un des lecteurs de ma-cigarette.fr, remercie le professeur Dautzenberg pour l'avoir informé sur la cigarette électronique.

Christophe, l’un des lecteurs de ma-cigarette.fr, remercie le professeur Dautzenberg pour l’avoir informé sur la cigarette électronique.

Voici le témoignage de Christophe, un de les lecteurs de ma-cigarette.fr qui a bien voulu rédiger un texte pour raconter son expérience avec la cigarette électronique. Comble ou pas, ce sera à chacun de juger, mais Christophe s’est mis à la cigarette électronique en lisant les propos dans la presse d’un certain professeur Dautzenberg.

De mon propre point de vue il s’agit là d’un doux paradoxe. Le professeur qui préconise une interdiction dans les lieux publics et une interdiction de publicité, convertit malgré lui les fumeurs en vapoteurs. Le simple fait de dresser un profil toxicologique faible de la cigarette électronique suffit aux fumeurs comme Christophe de tenter l’expérience. Et comme très souvent, cela fait mouche …

Le rapport de l’OFT serait-il en train de devenir de la publicité illégale ?

Profil de Christophe

Âge : 40
Années de tabagisme : Entre 20 et 25 ans
Votre situation aujourd’hui avec le tabac: J’ai complètement arrêté de fumer et je continue à utiliser la cigarette électronique
Matériel utilisé : Ego-T
Votre avis est globalement : Positif

Témoignage

Il y a deux mois, pour mes quarante ans, mon frère et ma belle-sœur m’ont offert une cigarette électronique. Tous deux non-fumeurs, mais ayant des amis qui s’y sont convertis, ils m’ont dit que, d’une part ce serait meilleur pour ma santé, d’autre part que ce serait plus économique. J’étais un peu dubitatif, surtout en ce qui concerne la supposée moindre nocivité du bidule : certes, il n’y a pas de goudron dans le liquide, mais on ne sait pas trop ce qu’on y met à la place (le truc glycol ne m’inspirait pas trop confiance.)

J’ai quand même commencé à l’utiliser, chez moi (ce qui me permettait de ne plus aller m’isoler dans la cuisine pour fumer – ma compagne est non-fumeuse), d’autant plus que, après une rapide recherche sur internet, j’ai lu l’avis d’un pneumologue dont je n’ai à ce moment-là pas retenu le nom (en fait, il s’agissait du professeur Dautzenberg) qui expliquait que si le tabac tue un fumeur sur deux, la cigarette électronique on ne sait pas, mais sans doute moins. C’était déjà ça… Les deux premiers jours, c’était un peu curieux : ma e-cigarette à la bouche, je me disais, tiens, je me fumerais bien une clope, ah ben c’est ce que je suis en train de faire. Par contre, je trouvais l’objet e-cigarette plutôt rigolo, un peu gadget, mais assez élégant finalement.
Et à l’extérieur, au café ou au boulot, je continuais à fumer mes cigarettes roulées, même après avoir passé, sans difficulté aucune, trois jours sans fumer de “vraies” cigarettes (la deuxième fois seulement en plus de vingt ans : la dernière fois c’était pendant deux jours il y a vingt-et-un ans, et je m’en souviens encore…) Non pas en raison d’un manque quelconque, mais plutôt par gêne de m’exhiber avec ma cigarette électronique.

C’est la veille de la publication du rapport de l’OFT que j’ai allumé ma dernière cigarette : mon paquet était vide, j’ai décidé d’attendre de lire les conclusions dudit rapport pour voir si j’en rachetais un, ou si je passais complètement à la cigarette électronique. Le lendemain, je télécharge le pdf, je passe tout de suite aux sections consacrées à la santé, et après lecture, je me dis que ce serait quand même idiot de continuer à fumer alors que la cigarette est si néfaste tandis que, si j’ai bien compris ce que j’ai lu, le principal risque encouru avec la e-cig, c’est de devenir dépendant à la nicotine (ce qui ne fera pas beaucoup de différence avec mon état actuel) ou bien de m’empoisonner si je bois un flacon de liquide (ce qui ne me serait jamais venu à l’esprit.)

Je me considère encore comme un fumeur parce que je sais que, si ma cigarette électronique tombe en panne, je retomberai très vite dans la cigarette : il n’empêche que cela fait près de dix jours que je n’ai pas allumé de cigarette, ce qui ne m’était pas arrivé depuis que j’ai seize ans (pour le dire autrement, ce qui ne m’était jamais arrivé de toute ma vie d’adulte). Et cela, sans frustration aucune : je continue à sortir pour la pause clope pour vapoter avec les collègues fumeurs sans être tenté de même renifler la fumée de leurs cigarettes.

Donc, merci, professeur Dautzenberg. C’est grâce à vous que je suis passé à la cigarette électronique…

En ce qui concerne les économies réalisées, en revanche, je suis plus réservé : j’ai racheté du matériel, et plein de flacons de e-liquide de saveurs différentes. Par contre, je ne tousse plus…

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