Le quotidien Les Echos publie, ce 5 avril, un article sur l’économie du tabac et des substituts nicotiniques, après avoir publié la veille un article sur la vapotage. Et force est de constater que la vape se taille la part du lion, au point de susciter des intérêts forts, malgré la TPD et la réticence des pouvoirs publics. L’essentiel.

La chute du tabac

Le quotidien Les Echos est le quotidien de référence sur l’économie. Il publie ce 5 avril un article assez complet sur l’état du marché du tabac et des substituts nicotiniques et leur évolution depuis la perspective du paquet à dix euros après avoir publié la veille un article sur le vapotage.

Selon le quotidien, la hausse du prix est désormais actée par les fumeurs. Et si un certain nombre d’entre eux risque de se tourner vers le marché parallèle, ne partie importante des consommateurs se tournent vers le sevrage ou la limitation de consommation.

Par rapport à la même date l’an passé, les livraisons de tabac chez les buralistes ont subi une baisse de 19 %, du jamais vu. Ce mouvement avait commencé avant même la première augmentation du prix du paquet. Si la proportion de fumeurs est passée de de 30 % en 2000 à 28,7 % en 2016, ce qui place la France toujours loin derrière l’Angleterre, la baisse est nette chez les jeunes : le nombre de fumeurs quotidiens à 17 ans est passé de 32,4 % en 2014 à 25,1 % cette année.

L’article communique les chiffres de vente des substituts nicotiniques en pharmacie, qui, comme nous l’avions signalé dans le Vaping Post, explosent littéralement.

L’article est à retrouver ici. 

Et l’avènement de la vape

La France est, après le Royaume-Uni et les USA, le troisième marché mondial pour la vape, avec 3,8 millions d’usagers réguliers ou occasionnels. Voilà qui a de quoi poser un marché, et nombreux sont ceux qui ne s’y sont pas trompés, notamment l’industrie du tabac.

Le cabinet d’étude Xerfi estime le marché du vapotage en France à 350 millions d’euros, et sa perspective en 2020 à 500 millions d’euros. 500 millions d’euros, c’est précisément le montant consacré à la recherche d’alternatives au tabac par Japan Tobacco International, là ou Phillip Morris International déploie un budget recherche et développement de… 4,5 milliards.

Mais le fait est que les cigarettiers investissent massivement sur les alternatives au tabac, preuve qu’ils ont acté la chute prochaine et prévisible de la cigarette.

L’article est à retrouver ici. 

Comme toujours chez Les Echos, ces deux articles sont neutres, excellemment documentés et rigoureusement analysés, tout en restant accessibles. Une lecture conseillée si vous n’êtes pas allergique à l’économie.

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