Aujourd’hui à 15 heures, la police malaisienne et les régulateurs pharmaceutiques ont lancé une série de raids coordonnés qui semblent avoir touché tous les magasins de vape du pays. Des liquides ont été confisqués et les coordonnées des fournisseurs ont été prises.
De notre correspondant Fergus Mason (Vaping Post UK)
Un raid cordonné
Le Réseau international des organisations de consommateurs de nicotine (INNCO) a déclaré à Vaping Post que chaque magasin de vape en Malaisie semble avoir fait l’objet d’une descente dans le cadre d’une opération coordonnée par la police et les autorités de réglementation des services pharmaceutiques. Les raids, qui ont eu lieu dans tout le pays à 15 heures, heure malaisienne, semblent avoir été effectués à l’insu du Ministère de la santé. La secrétaire générale d’INNCO, Judy Gibson, nous a déclaré : “Ils doivent avoir planifié cela depuis des semaines parce qu’ils ont, avec les policiers, foncé sur un seul magasin de vape indépendant.”
Une législation complexe
En Malaisie, la législation est complexe, la responsabilité étant répartie entre trois ministères. Le ministère de la Santé surveille les ventes de liquides de nicotine, le département des normes réglemente les liquides non nicotiniques et le ministère du Commerce intérieur surveille et applique les règlements sur le matériel et les liquides non nicotiniques.
Depuis la fin de l’année 2016, un déluge de nouvelles réglementations gouvernementales et d’interdictions au niveau des États a décimé l’industrie autrefois florissante de la vape malaisienne, et il semble maintenant que les régulateurs s’en prennent aussi aux détaillants.
La presse sous pression
Le directeur de MOVE, Azrul Hafriz, estime que les Services Pharmaceutiques ont planifié et réalisé les raids sans en discuter avec le Ministère de la Santé. MOVE assure une liaison régulière avec le ministère et n’avait aucune indication que cela allait arriver.
Malheureusement, Pharmaceutical Services est une organisation puissante et bien financée, avec des liens avec l’industrie pharmaceutique, et a beaucoup de liberté pour mener à bien ce genre d’opération. MOVE affirme également que la presse malaisienne risque d’être soumise à de fortes pressions pour soutenir les raids.