Un vendeur d'e-cigarettes en Afrique du sud publie un communiqué pour défendre son produit.

Un vendeur d’e-cigarettes en Afrique du sud publie un communiqué pour défendre son produit.

Le directeur technique du fabricant de cigarette électronique Twisp, Philip Bartholomew, a réagi face à la prise de position de l’OMS, commentée déjà par de nombreux acteurs ces derniers jours.

Ce professionnel sud-africain a notamment évoqué l’avis de Gerry Stimson*, professeur au College Imperial de Londres. Ce dernier regrette que cette organisation exagère les risques liés à l’utilisation de l’e-cigarette et sous-estime grandement le potentiel qu’offre ce dispositif dans la lutte contre le tabac.

Il a par ailleurs relayé les propos d’Ann McNeill, professeur en tabacologie au Centre National des Addictions. Elle explique que les composants cancérigènes présents dans la cigarette traditionnelle n’existent pas dans la cigarette électronique. Voilà pourquoi il s’agit selon elle d’un euphémisme quand l’OMS conclut dans son rapport que la cigarette électronique est à l’origine d’une moindre production toxique que la cigarette classique.

Néanmoins, Twisp n’ignore pas les dérives que peut entraîner le dispositif s’il n’est pas correctement encadré (l’utilisation par les non-fumeurs, double usage, normalisation du tabac, etc…) Philip Bartholomew termine son billet en évoquant l’opportunité majeure offerte par le vaporisateur personnel en Afrique du Sud. De nombreuses personnes pourraient se détourner du tabac par cette méthode et éviter ainsi les diverses maladies liées à sa consommation.

En Afrique du sud, 16.4% de la population fumait en 2012*.


*Gerry Stimson est un sociologue en Santé publique et professeur émérite à l’Imperial College de Londres. Il a environ 40 ans d’experience dans la recherche sur les drogues et l’alcool. Il est l’un des scientifique sociaux les plus prééminents de son champ d’expertise au Royaume-Uni.

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