La FDJ a passé un partenariat avec une application mobile destinée à lutter contre le sentiment d’insécurité ressenti par de nombreuses femmes lors de leurs déplacements.

Argent et alcool, le parfait cocktail de la sécurité ?

Selon le dernier baromètre 2022, 30 % des outrages sexistes seraient commis avec des circonstances aggravantes.

En France, la transformation des buralistes se poursuit et prend parfois un visage surprenant. La semaine dernière, à l’occasion d’un déplacement dans un bar-tabac de Paris, Stéphane Pallez, Présidente directrice générale du groupe FDJ, et Pauline Vanderquand, Présidente et fondatrice d’UMAY, ont annoncé le déploiement d’une nouvelle solution destinée à lutter contre le harcèlement de rue.

Censée voir le jour avant l’été prochain, elle consistera à faire des bureaux de tabac volontaires, des safe places pour les femmes victimes d’un sentiment d’insécurité. Les buralistes volontaires seront ainsi formés par UMAY, qui est une application mobile dont l’objectif est de renseigner ses utilisatrices sur les lieux sûrs à proximité en cas de problème rencontré lors d’un déplacement. L’application, qui se base actuellement sur un réseau de 6 500 établissements qu’elle désigne comme safe places, devrait cette année être rejointe par 1 000 nouveaux points de vente FDJ.

« Les commerçants partenaires FDJ sont des artisans majeurs de la vie locale et du lien social dans leur territoire. Le déploiement national de Umay permet au groupe FDJ de mobiliser son réseau contre le harcèlement de rue et de concrétiser un engagement social fort de lutte contre les violences faites aux femmes », a déclaré Stéphane Pallez. De son côté, Aurore Bergé, ministre chargée de l’Égalité femmes-hommes et de la lutte contre les Discriminations, s’est également félicitée de cette nouveauté, soulignant qu’il s’agit d’un « engagement fort de la FDJ contre le harcèlement de rue et de la prise de conscience de toute la société ».

La clientèle des bars-tabac remise en question

Du côté des associations, le ton est plus circonspect, voire méfiant. L’ONG Women for Women France s’est dite « inquiète » de cette annonce, décrivant les bars-tabac comme des lieux « fréquentés majoritairement par des hommes » et « favorisant la consommation d’alcool et les jeux de hasard », des conditions qui « augmentent le risque de violences sexistes et sexuelles ».

Chez le collectif féministe #NousToutes, la prudence est également de mise puisqu’il se demande en quoi consistera la formation des buralistes, se questionne sur la clientèle présente au sein de l’établissement, et remet en question les véritables intentions de la FDJ à travers cette action : « On se demande s’il n’y a pas de féminisme washing derrière de la part de la FDJ. Il faut prendre cette initiative avec beaucoup de précautions, on va voir comment se passe l’expérimentation ».

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