Le vapotage pourrait sauver plus de 3 millions d’années de vie d’ici à l’année 2070. C’est en tout cas ce que conclut la nouvelle étude des docteurs Kenneth Warner et David Mendez de l’université du Michigan.
Le vapotage pourrait sauver plus de 3 millions d’années de vie d’ici à l’année 2070. C’est en tout cas ce que conclut l’étude des docteurs Kenneth Warner et David Mendez de l’université du Michigan; datant de 2018. Retrouvez l’article complet sur le VapingPost : https://fr.vapingpost.com/le-vapotage-pourrait-sauver-3-millions-dannees-de-vie-dici-a-2070/
Publiée par Vaping Post sur Lundi 6 juillet 2020
Le vapotage offrirait bien plus de bénéfices que d’effets négatifs
Une étude basée sur une simulation de la population américaine
Cette nouvelle analyse menée par les deux chercheurs s’est basée sur une simulation sophistiquée destinée à calculer les effets que pourrait avoir le vapotage à l’avenir, selon les différentes positions que pourraient adopter les gouvernements à son encontre. Suite à l’acquisition de toutes les variables par la simulation, les docteurs se sont ensuite uniquement concentrés sur les données considérées comme “réalistes et pertinentes” disponibles aujourd’hui.
D’après cette nouvelle étude, la simulation prévoit que, dans le cas où la réglementation du vapotage était laissée tel quelle, ses effets sur la santé publique auraient un impact beaucoup plus positif que négatif.
Avec les données de base, la simulation arrive à une conclusion qu’environ 3,3 millions d’années de vie pourraient être préservées si aucune nouvelle réglementation ne venait s’appliquer au domaine de la cigarette électronique. Dans un souci de transparence, les chercheurs expliquent que ce chiffre est également accompagné de la perte d’environ 260 000 années de vie correspondant aux dégâts causés par l’initiation à la cigarette combustible grâce au vapotage, chez les jeunes, et ce malgré les nombreuses études prouvant l’absence d’effet passerelle. Les médecins précisent également qu’ils ont modifié à plusieurs reprises certaines données de leur simulation afin d’obtenir un résultat le plus réaliste possible, et que le compteur du nombre de vies sauvées ne s’en retrouvait finalement que très peu affecté.
Une analyse encourageante
Suite à la publication de leur étude, les docteurs Warner et Mendez se sont exprimés pour indiquer que leurs résultats ne devaient pas mettre fin au débat concernant le vapotage et qu’ils comprenaient que la relative absence de connaissances des effets de la cigarette électronique à long terme ne permettait pas d’affirmer quoi que ce soit à coup sûr. Ils précisent cependant que, malgré cette absence de preuve formelle, les effets néfastes du tabagisme sont eux, très bien connus, et que dans ce cadre, les résultats de cette étude doivent encourager les gouvernements à soutenir le développement du vapotage. Rappelons également que le docteur Mendez était l’un des coauteurs du rapport des Académies nationales des sciences, de l’ingénierie et de la médecine publié récemment, et qui avait examiné les résultats de plus de 800 études sur le vapotage, avant de conclure également qu’il représentait un réel bénéfice pour la santé publique.
[1] Kenneth E Warner, David Mendez; E-cigarettes: Comparing the Possible Risks of Increasing Smoking Initiation with the Potential Benefits of Increasing Smoking Cessation, Nicotine & Tobacco Research.