Dans son dernier podcast, le président et rédacteur en chef de magasine Forbes s’est exprimé sur le vapotage. Pour lui, les anti-vapes devraient « s’éduquer » sur les bienfaits de l’arrêt du tabagisme.

Bertie Charles Forbes

Né le 14 mai 1880, Bertie Charles Forbes voit le monde dans le Nord-est de l’Écosse. Après des études à l’Université de Dundee, il travaille comme éditorialiste dans un journal local puis choisit de déménager en Afrique du Sud à l’âge de 21 ans, où il fonde son premier journal : le Rand Daily Mail.

3 ans plus tard, en 1904, il s’envole pour les États-Unis où il se fait embaucher comme journaliste financier au Journal of Commerce. Il rejoint ensuite le groupe de presse Hearst en 1911, qu’il quitte 2 années plus tard afin de devenir rédacteur économique et financier au New York American.

C’est en 1917 qu’il fait finalement le choix de se lancer dans sa propre aventure : créer Forbes Magazine, où il reste rédacteur en chef jusqu’à sa mort, en 1954.

Malcom Forbes

Fils de Bertie Charles Forbes, Malcom Forbes naît le 19 août 1919 à Brooklyn, aux États-Unis. Il étudie à l’école préparatoire de Lawrenceville avant d’être diplômé de la School of Public and International Affairs, de la célèbre université de Princeton, en 1941. Cette année, il présente une thèse de 176 pages évaluant la presse : « Weekly Newspapers – An Evaluation ».

L’année suivante, à l’âge de 23 ans, il s’engage dans l’armée et sert en tant que mitrailleur dans la 84e division d’infanterie, en Europe. Il termine sa carrière en tant que sergent, suite à une grave blessure reçue au combat, qui lui vaut de recevoir la Bronze Star ainsi que la Purple Heart.

Suite à son retour de la guerre, il choisit de s’engager en politique et devient sénateur dans le New Jersey de 1951 à 1957. C’est à partir de cette année qu’il choisit finalement d’entièrement s’investir pour le magazine que son père a fondé. Il s’éteint à l’âge de 70 ans, en 1990.

Steve Forbes

Steve Forbes est quant à lui le fils de Malcom Forbes. Né le 18 juillet 1947, il étudie à la Brooks School d’où il ressort diplômé en 1966. Il poursuit ses études à l’Université de Princeton, comme son père, où il obtient une licence d’histoire durant laquelle il présente une thèse de 75 pages sur l’élection américaine de 1892 : « Contest for the 1892 Democratic Presidential Nomination ». Son passage à Princeton est également pour lui l’occasion de fonder un magazine étudiant appelé Business Today, qui reste, encore aujourd’hui, le plus grand magazine étudiant du monde. 

En 1980, il devient président de Forbes Magazine, puis succède également à son père au poste de rédacteur en chef 10 ans plus tard. En parallèle, il s’essaie sans succès à la politique, mais devient tout de même l’un des conseillers financiers de Donald Trump à partir de 2016.

Et la vape dans tout ça ?

Bien qu’effleurer l’histoire de cette incroyable famille soit particulièrement intéressant, une question subsiste : pourquoi parler de l’histoire des Forbes sur le Vaping Post ? Tout simplement, car Steve Forbes, il y a quelques jours, s’est exprimé au sujet du vapotage.

Lors de la réalisation de son podcast baptisé What’s Ahead, se présentant comme une émission qui invite les principaux responsables de l’information, les politiciens ainsi que les pionniers du monde des affaires et de l’économie, à « participer à des conversations honnêtes destinées à remettre en question les modes de pensée traditionnels », l’homme a crié son amour pour la cigarette électronique pendant près de 3 minutes. Mais pourquoi maintenant ? Simplement, car la situation sanitaire concernant le virus aux USA semble s’apaiser, ce qui lui laisse craindre un regain d’activité des groupes anti-vape dans le pays.

Durant son podcast, S.Forbes s’est appliqué à rappeler que le vapotage est considéré comme étant au moins 95 % moins nocif que le tabagisme, et que pendant que les autorités américaines s’évertuent à pointer du doigt l’augmentation du nombre de mineurs qui vapotent, ils éludent le fait que le taux de prévalence tabagique des jeunes aux États-Unis n’a cessé de diminuer en parallèle, passant de 16 % à 10 % aujourd’hui.

Il s’attaque ensuite aux États ayant fait le choix d’interdire les arômes dans le vapotage, se questionnant sur la raison de cette interdiction, avant d’appeler les anti-vapes à cesser leurs films de fiction et autres tactiques effrayantes, et de « s’éduquer sur les vertus de laisser ses poumons intacts de tout type de substances dangereuses ».

Ce n’est pas la première fois que Steve Forbes prend la parole à propos du vapotage. Le 18 août 2020, il s’exprimait déjà sur le sujet lors de la même émission. Un podcast alors baptisé : Vaping Versus Tobacco : The Truth You Need To Know.

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