L’AIDUCE interpelle l’INRS sur sa position quant au vapotage en milieu professionnel. L’association demande en effet à cet organisme de revoir son opinion présentée dans le document QR75 sur l’utilisation du vaporisateur personnel sur les lieux de travail.

La réduction des risques interdite au bureau

L'absence de données toxicologiques justifie l'interdiction de vaper sur les lieux de travail selon l'INRS.

L’absence de données toxicologiques justifie l’interdiction de vaper sur les lieux de travail selon l’INRS.

Il faut savoir également que l’ANSM (anciennement Afssaps) ne préconise pas l’utilisation de l’e-cigarette alors que de nombreux experts du tabagisme et des professionnels de santé estiment qu’il s’agit d’un instrument efficace dans la lutte contre le tabac.

L’AIDUCE pose ainsi la question suivante : en quoi une recommandation de cette agence vers les individus devrait-elle amener un employeur à interdire l’usage de ce produit ?

L’association évoque dans un premier temps les travaux de Farsalinos et d’Etter/Hajek où sont notamment présentés et argumentés les bienfaits apportés par la cigarette électronique pour les fumeurs. Brice Lepoutre et l’AIDUCE continuent dans un second temps en affirmant qu’il existe aujourd’hui bien des différences physiques qui permettent de distinguer aisément un vaporisateur d’une cigarette traditionnelle.

L’INRS ne peut plus selon eux, avancer l’argument de l’absence de données toxicologiques. Nous connaissons de mieux en mieux la composition des produits disponibles dans le commerce, seul un doute persiste quant au vapotage à long terme.

Puis un rappel est effectué sur les effets du Propylène glycol, les risques sont minimes pour les utilisateurs et nuls pour les personnes se situant à proximité des vapoteurs. Par ailleurs, l’AIDUCE souhaite lever les doutes quant au glycérol, substance non dangereuse présente dans la cigarette électronique mais également dans les aliments que nous consommons au quotidien.

L’INRS évoque la nocivité de la nicotine avec inexactitude. Ce composant n’est pas dangereux en lui-même, ce sont les doses (et la manière dont il est absorbé) qui peut le rendre nocif. Les anciens fumeurs savent généralement “doser” correctement, et ils peuvent être conseillés par des vendeurs en boutiques spécialisés s’ils ont le moindre doute à ce sujet.


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