La Sovape et l’ETHRA ont pu s’exprimer, ce 10 février, devant la DG Santé de la Commission Européenne. Une intervention courte, dans un contexte étrange, sur des décisions qui semblent déjà prises. Malgré cela, l’association est restée combative.

Sovape face à la Commission

Nathalie Dunand Sovape

Le jeudi 10 février 2022, Sovape était invitée par la DG Santé de la Commission Européenne afin de défendre son point de vue. Nathalie Dunand, sa présidente, s’est exprimée durant les cinq minutes qui lui étaient imparties pour défendre la vape.

Le contexte est particulier : la directive européenne sur les accises du tabac est en plein travail, et pourrait intégrer la vape, selon les informations qui filtrent, à la liste des produits du tabac soumis à taxe. De plus, la Commission Européenne semble avoir fixé à 2023 la révision de la Tobacco Product Directive (TPD).

La mobilisation est donc cruciale, tant les enjeux sont élevés : ce sont une taxe et l’interdiction de certains arômes qui sont sur le tapis, pas moins.

L’intervention de Nathalie Dunand s’est déroulée dans un climat particulier, où des organisations privés antitabac étaient présentes en tant qu’observateur, « par souci de transparence » selon la Commission Européenne, mais sans réciprocité : aucun défenseur de la vape n’était invité à siéger. Interpellée à ce sujet, la Commission n’a pas daigné répondre.

L’European Tobacco Harm Reduction Advocates (ETHRA), qui regroupe 25 associations et à laquelle Sovape a adhéré, a également pu s’exprimer.

Vous retrouverez ici le texte de l’intervention de la Sovape.

La mort de la vape en tant que moyen de prévention des risques, provoquée par sa répression arbitraire, saperait la confiance que peuvent avoir les citoyens dans la Commission Européenne. Dans l’hypothèse où une telle confiance existerait encore.

Les derniers articles sur l’Europe

Annonce