L’entreprise ALD a annoncé le lancement de la première cigarette électronique à 90 % recyclable, et biodégradable, pour la mi-2023.

Une partie du problème résolue ?

Les journaux spécialisés en parlent, mais aussi les médias grand public, comme en attestent plusieurs articles parus dans Le Monde, 60 Millions de consommateurs, ou encore 20 Minutes et France bleu. Les cigarettes électroniques jetables, de plus en plus prisées par les vapoteurs, mais également « les adolescents », défraient la chronique. Aberrations écologiques pour certains, produit répondant à un besoin pour d’autres, les puffs ne laissent personne indifférent. Récemment, l’association 60 Millions de consommateurs a même consacré un article au phénomène, soulignant « leurs couleurs tape-à-l’œil », « leurs saveurs exotiques ou enfantines », ainsi que la méconnaissance qui règne autour de leurs effets pour la santé, « surtout à l’âge de 12 ans ».

S’il semble tout à fait légitime de se préoccuper des effets sanitaires de ces produits, le fabricant ALD tente pour l’instant de s’occuper de leur effet écologique. Il y a quelques jours, la société née en 2009 à Shenzhen a révélé le lancement du premier produit de la vape biodégradable au monde. L’entreprise annonce une conception à 90 % recyclable (coque, emballage, drip tip, mais également batterie), qui ne mettrait que 3 mois à se biodégrader. 

Alors que la validation technique et l’évaluation des tests auraient été achevées l’année dernière, les derniers essais concernant la durée de conservation et la biodégradabilité devraient être terminés cet été. Le lancement du produit est prévu pour la mi-2023. 

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