Les annonces de l’OMS ont fait grand bruit hier sur la toile et dans les médias généralistes. L’e-cigarette est redevenue une méthode de réduction des risques non approuvée, dangereuse et qu’il faut par conséquent écarter du champ public. Retour sur une journée noire qui a commencé sur Twitter.

Un plan de communication bien organisé

L'OMS a lancé mardi 26 août une série de tweets alarmistes sur l'e-cigarette.

L’OMS a lancé mardi 26 août une série de tweets alarmistes sur l’e-cigarette.

Le mardi 26 août 2014 à 7h53 le staff en charge du compte Twitter de l’OMS annonce la publication de son rapport sur l’e-cigarette et lance dans la foulée une série de tweets à l’encontre du vaporisateur personnel.

Deux heures plus tard l’agence Reuters relaye l’information, suivi par des centaines d’autres médias. La vague de tweets de l’OMS s’arrête à 9h10.

Le dernier message publié par l’OMS sur twitter propose un guide pour arrêter de fumer. Le document propose notamment des méthodes pharmaceutiques d’aide au sevrage. Parmi elles on retrouve les gommes à mâcher, les timbres transdermiques (patchs), mais aussi le bupropion (ou Zyban) développé par le laboratoire GlaxoSmithKline et la Varenicline commercialisée par le laboratoire Pfizer. 6 mois plus tôt GSK annonçait une baisse de 47% dans les ventes de ses patchs.

Cigarette électronique : quand l’OMS publie sur twitter

Fumeurs: arrêtez de fumer et coupez votre addiction à la nicotine en utilisant des traitements déjà approuvés autres que les cigarettes électroniques.


Des preuves montrent que l’aérosol des cigarettes électroniques n’est pas de la vapeur d’eau comme souvent prétendu par les fabricants.


Il n’y a actuellement pas assez de preuves pour conclure si oui ou non les cigarettes électroniques aident les fumeurs à arrêter.


En particulier la cigarette électronique pose des menaces aux adolescents et aux foetus des femmes enceintes qui utilisent ce dispositif de délivrance de nicotine.


La nicotine dans les e-cigarettes peuvent contribuer aux maladies cardiovasculaires et aux tumeurs cancéreuses.


Les cigarettes électroniques augmentent l’exposition chez les non-fumeurs et l’entourage à la nicotine et à un certain nombre de toxiques cancérogènes.

 


Recommandations pour réglementer l’usage des cigarettes électroniques incluant l’interdiction des arômes de fruits, bonbons ou de boissons alcoolisées


La réglementation devrait bannir l’usage de la cigarette électronique dans les lieux de travail et lieux publics fermés


Les gouvernements doivent restreindre la publicité pour l’e-cigarette, la promotion et le sponsoring pour éviter que les jeunes et les non-fumeurs ne soient visés


Pour protéger la santé publique l’OMS appelle à une réglementation globale de la cigarette électronique et des appareils similaires commercialisés pour arrêter de fumer

 


Le rapport de l’OMS montre que : les cigarettes électroniques et les autres dispositif électroniques de délivrance de nicotine posent des menaces pour la santé publique

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