Dès la fin de l’année prochaine, l’intégralité du campus de l’université sera un espace sans tabac. Le sort de la cigarette électronique n’a pour l’instant pas encore été fixé.

67 % d’étudiants favorables à la mesure

Une partie de l’université de Strasbourg

S’il n’est désormais plus étonnant de croiser des panneaux « espace sans tabac » dans de nombreux lieux publics, y compris extérieurs, ce qui le sera plus, c’est de pouvoir bientôt en apercevoir plusieurs au campus de l’Esplanade à l’université de Strasbourg. En effet, le 31 mai dernier, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, le directeur de l’école a signé une convention allant en ce sens avec l’association Ligue contre le cancer.

La volonté de l’établissement remonte à 2019. Cette année-là, il obtenait une enveloppe d’un montant de 191 000 € de la part de l’Agence régionale de santé (ARS) dans le cadre de son projet de diminution des conduites addictives des étudiants.

En mai 2020, un sondage était lancé auprès des jeunes fréquentant l’université afin de recueillir leur opinion quant à ce projet. Alors que 20 % des répondants se disaient défavorables à cette idée, ils étaient 67 % à l’approuver.

La signature de cette année vient ainsi conclure un projet de longue haleine qui semble être souhaité tant par l’école que par la majorité des étudiants qui s’y rendent.

La prochaine étape consistera à faire de tous les parvis du campus des espaces sans tabac dès le mois de novembre 2021. Il faudra attendre la fin de l’année 2022 pour que cette nouvelle règle soit appliquée au sein de l’intégralité du campus étudiant.

Concernant la cigarette électronique, le journal de l’établissement indique que des discussions sont en cours.

Cette nouvelle interdiction s’accompagnera de l’installation de zones spécifiques destinées aux fumeurs, ainsi que de la mise en place d’une prise en charge pour les consommateurs de tabac souhaitant s’en sevrer. Des consultations médicales de tabacologie, de nutrition, ainsi qu’un suivi psychologique et des ateliers de gestion de stress/sophrologie/méditation de pleine conscience devraient être mis en place.

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