Une entité qui se donne pour mission principale d’intervenir dans le débat public au sujet du vapotage, principalement auprès des médias.

La défense de la vape se renforce dans l’Hexagone

Collectif des professionnels de la vape (CPV)

Une nouvelle association de défense de la vape voit le jour en France.

Il y a quelques jours, un communiqué de presse (au format PDF) a annoncé la création du Collectif des Professionnels de la Vape (CPV). Se donnant pour mission de « promouvoir le vapotage en tant qu’alternative au tabac », ses membres indiquent se reconnaître dans « les politiques de santé publique fondées sur la prévention et la réduction des risques ».  Les membres fondateurs du collectif sont au nombre de sept : Maison de vapotage (Nhoss), Kumulus Vape, Innokin, NicoSwitch, Vapes Room, Eliquid France et Aroma King. 

Selon le document publié par le collectif, ses membres « n’ont pas souhaité créer une nouvelle association ou fédération professionnelle dont la lourde gouvernance constituerait un obstacle à son action ». Bien qu’ils indiquent ne prétendre ni à l’exhaustivité ni à la représentativité de l’ensemble de la filière du vapotage en France, ils entendent « fédérer le plus grand nombre d’acteurs de la vape ». « Le CPV se donne pour objectif d’intervenir dans le débat public pour diffuser des informations objectives et nuancées sur la vape, lutter contre la désinformation, promouvoir un usage responsable du vapotage et défendre l’intérêt général en soutenant les politiques de santé publique fondées sur la réduction des risques », expliquent-ils.

Contrairement à d’autres associations françaises de défense de la cigarette électronique, le CPV explique ne pas avoir vocation à mener des actions de lobbying ni à rencontrer des institutionnels. Leur rôle serait plutôt « d’intervenir dans le débat public, particulièrement auprès des médias ». « Ces interventions se feront “à chaud” en cas de polémique ou d’actualité liée au vapotage, mais également “à froid” pour délivrer de façon récurrente des informations fiables, sourcées, responsables, objectives et pédagogiques », précise le document.

Aucun site officiel n’a pour l’instant été communiqué. En revanche, une chaîne YouTube est disponible, qui proposera à l’avenir, « des vidéos informatives et pédagogiques sur le vapotage à destination des journalistes ».

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