Une nouvelle étude du Dr Farsalinos montre que les fumeurs qui adoptent le vaporisateur pour se sevrer ou réduire drastiquement leur consommation de tabac peuvent en retirer un effet bénéfique pour leur pression artérielle.

Konstantinos Farsalinos tire de nouveaux enseignements des données recueillies lors de l’étude ECLAT

Fotolia-Blood-pressure-tension-arterielle

L’étude ECLAT a suivi des fumeurs, utilisateurs de cigarette électronique, régulièrement pendant un an.

Une nouvelle étude menée par Konstantinos Farsalinos vient d’être publiée dans la revue Internal and Emergency Medicine. Il a analysé les effets du  vapotage sur la pression artérielle et la fréquence cardiaque à partir des données recueillies auprès des participants à l’étude ECLAT.

Cette étude randomisée dirigée par Riccardo Polosa visait à évaluer l’efficacité des e-cigarettes dans le sevrage tabagique. Elle a suivi pendant un an des fumeurs ne souhaitant pas arrêter et qui utilisaient la cigarette électronique. L’équipe de chercheurs a récolté diverses données auprès de ces volontaires pour déterminer, entre autres, les taux de réduction dans la consommation de tabac et d’abstinence.

La grande majorité des participants à ECLAT présentaient une pression artérielle normale au départ de l’étude. Comme les chercheurs l’avaient anticipé, explique le cardiologue, ils n’ont pas observé de modification de leur tension avec l’utilisation de l’e-cigarette.

Une alternative bénéfique pour la tension à condition d’arrêter de fumer ou de diviser au moins par deux sa consommation de tabac

En revanche, chez les participants qui avaient une pression artérielle élevée au départ (1) et qui ont réduit de plus de la moitié leur consommation de tabac ou qui ont cessé de fumer,  l’analyse des données a permis de mettre en évidence une diminution de la pression artérielle systolique, même après l’ajustement de facteurs tels que l’âge, le sexe et le gain de poids.

Cette diminution est particulièrement marquée chez les fumeurs qui présentait une tension artérielle élevée au départ.

Pour le Dr Farsalinos, il s’agit là “d’une étude clinique montrant que nous nous attendons à des améliorations de l’état de santé des fumeurs qui passent à la cigarette électronique” car elle apporte la preuve le vaporisateur “semble être une alternative moins nocive par rapport à la consommation de tabac”.

 


(1) (haute-normale ou supérieure, tel que défini par la Société européenne de cardiologie)

Annonce