Éreintant. Le salon a fermé ses portes et l’ambiance qui régnait à 18h30 était digne d’une fin de soirée très animée. Mais entre les cernes et les atomiseurs un peu usés se dessinait une courbe bien nette, celle d’un sourire comblé.
Culture, politique, innovation, publicité
David Hanin était l’invité ce matin de la Vape en Question spéciale Culture.
La matinée a démarré avec la venue de David NukeVapes comme annoncé sur Facebook (la photo illustrant déjà les premiers signes de fatigue). Nous avons abordé tous les deux le sujet de la culture, cloud chasing et salon ECC à Los Angeles en guise d’introduction. Le reviewer français s’est ensuite exprimé sur des thèmes qui lui sont chers : la sécurité et la responsabilité de la profession dans cette lutte “moderne” contre le tabagisme.
La présence de Nathalie Dunand et de Nick Wenbourne a permis ensuite de replacer la vape dans son contexte politique. La TPD bien sûr, et puis le mouvement EFVI qui s’y oppose furent des éléments centraux dans cette discussion.
L’après-midi fut également riche en information puisque au centre du salon s’est tenue la conférence innovation, avec notamment l’intervention de Tim Klerekoper, directeur marketing chez Provape, et Antoine Piccirelli des laboratoires Xérès dont nous aurons bientôt l’occasion de reparler. Alors que Liu Fuqing, directrice des ventes chez Innokin, a tenté de nous expliquer quel poids pouvait avoir la recherche et le développement dans sa société, j’ai tenté de recentrer les échanges sur les prochaines grandes avancées de l’industrie.
Pour terminer cette journée et clôturer ces trois journées consécutives, c’est autour du thème de publicité que nous avons pu échanger. Une conférence qui intéressera sans aucun doute l’annonceur qui souhaite aujourd’hui communiquer sur ses produits mais qui se demande encore quel type de discours il peut adopter.
S’il fallait résumer le salon Vapexpo je prendrais personnellement les remarques qui me sont parvenues de la part des intervenants étrangers. Tous sans exception ont été impressionnés par l’organisation, et la préoccupation apportée aux sujets réglementaires, scientifiques et politiques. Les efforts dont les professionnels français font preuve aujourd’hui pour structurer la filière aura je pense, de nombreux échos positifs au delà de l’hexagone. C’est tout le bien que l’on souhaite à ce secteur encore très menacé, même si les élans économiques laissent toujours présager un futur radieux.
