Au cas où la nouvelle vous aurait échappé, Johnny Hallyday est mort. L’interprète de « Allumer le feu » s’est éteint des suites d’un cancer du poumon, et, comme dans un des western qu’il appréciait tant, les charognards tournent déjà autour de sa dépouille. Dans le rôle du vautour, l’inénarrable multirécidiviste Michèle Delaunay.
Je m’appelle Michèle
« Hommage à Johnny qui a permis que l’on connaisse le nom et la nature de sa maladie. Merci de ce message, merci de ce courage », tweete presque Michèle Delaunay. Presque, parce que comme un mauvais cow-boy dans un western spaghetti, Michèle Delaunay a tiré sa ponctuation un peu au jugé. Pour citer son compte @sortirdutabac, qu’elle anime depuis qu’elle est interdite de séjour sur celui de l’Alliance contre le tabac, en revanche, elle fait mouche.
« Michèle Delaunay ? C’est qui déjà ? »
Michèle Delaunay est une cancérologue et femme politique française, ministre déléguée chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie dans le gouvernement Ayrault. Elle s’est énormément impliquée dans la lutte contre le tabac, en proposant, par exemple, de confier le monopole de la vape aux buralistes. Ministre oubliée d’un gouvernement impopulaire, pestiférée de la cause qu’elle prétend défendre et membre éminente d’un parti moribond, donc.
« Ah, ok ! Merci Vaping Post »
De rien.
Je note au passage que personne n’a demandé qui était Johnny. On peut dire que la différence entre Michèle et Johnny, c’est que lui savait donner l’envie, et même l’envie d’avoir envie. Johnny voulait qu’on allume sa vie, alors que Michèle donne juste envie de l’allumer, elle. D’autant qu’elle est coutumière du fait, une multirécidiviste défavorablement connue. Feu à volonté, donc.
Dignité, avec un D comme Décence
Manifestement, Madame Delaunay n’a pas l’habitude de la célébrité, preuve en est que l’on doit rappeler à chaque fois qu’on parle d’elle qui elle est. Elle saurait, sinon, que pour un personnage aussi médiatique que Johnny, il y avait le choix entre deux options : soit il révélait qu’il souffrait d’un cancer, soit la presse people le faisait pour lui.
En revanche, Michèle Delaunay avait le choix d’attendre un délai de décence pour tenter de récupérer la mort de Johnny dans le seul but de se faire exister. Les portes du tombeau bientôt vont se refermer, et il sera bien temps de faire les commentaires.
Le jour de la mort d’une personne, quelle qu’en soit la cause, est un jour de choc et de deuil pour sa famille et ses proches, sans compter, dans le cas d’une célébrité, de tous ses fans. Ce jour là, noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
La ligne rouge
Récupérer cette mort pour servir ses intérêts, aussi nobles et louables fussent-ils, est très révélateur. Cela signifie que le combat que vous menez est placé plus haut, dans votre échelle de valeur, que votre empathie et votre sensibilité humaine, que vous passez outre la douleur de ceux qui aimaient Jean-Philippe Smet. Cela signifie, Madame Delaunay, que vous avez franchi la limite entre engagement et fanatisme.
Inutile de rappeler qu’en toute chose, le fanatisme est nuisible. Même en musique, parfois.
Madame Michèle Delaunay, même si notre objectif est le même, un monde nous sépare. Nous n’avons plus rien à nous dire, ne vous servez pas de souvenirs. J’ai fait ce qu’un Homme devait faire pour mériter ce nom, mais seule la folie marche à vos côté.