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De plus en plus de fumeurs à New York

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Le taux de fumeurs a clairement progressé à New York ces derniers temps. Alors qu’on ne recensait que 14% de résidents New Yorkais accroc au tabac en 2010, il y en aurait actuellement 16,1% dans la Big Apple.

La faute à l’interdiction de vaper dans les lieux publics ?

A New-York, il n'est déjà plus possible de vapoter dans les lieux publics ...

A New-York, il n’est déjà plus possible de vapoter dans les lieux publics …

Pour les pouvoirs publics de la métropole nord-américaine, la raison semble claire. Ils évoquent une lutte anti-tabac inefficace et des campagnes à l’encontre des cigarettes qui ne fonctionnent plus. Ils estiment, à l’image de Christine Johnson Curtis, commissaire à la santé de la ville, qu’elles ne sont plus adaptées au nouveau public de fumeur New-Yorkais, plus jeune que par le passé.

On pourrait en revanche se demander si l’interdiction du vapotage dans tous les lieux publics n’a pas découragé de nombreux vapoteurs et ne les a pas directement incités à retourner vers le tabac. New-York a en effet adopté en avril dernier un amendement au Smoke Free-air Act datant de 2002 qui interdit l’usage des cigarettes électroniques dans les endroits où sont déjà prohibées les cigarettes traditionnelles. Les vapoteurs qui doivent par exemple sortir dans le froid pour utiliser leur e-cigarette peuvent rapidement se décourager et décider d’allumer de nouveau une clope classique.

Peut-être qu’il faudra attendre de voir le taux de fumeurs progresser dans d’autres villes pour comprendre que l’encadrement trop strict de la cigarette électronique pourrait favoriser l’usage du tabac et demeurer contre-productif chez une certaine population.

5 réponses à “De plus en plus de fumeurs à New York”

  1. Tony Fiant dit :

    Espérons effectivement que l’on puisse établir un lien de cause à effet entre cette hausse et l’interdiction de la vape en certains endroits.
    Ce serait un bel argument et il deviendra plus difficile de monter au créneau contre nos précieux sous des couverts plus ou moins fallacieux : nuisance olfactive, incitation près les jeunes, etc.
    Il suffira d’y opposer le nombre de cadavres créés par ces argumentaires dont seule l’hypocrisie l’emporte sur leur vacuité.

  2. Camé Leon dit :

    Ils sont quand même binaires ces gens, je peux pas vapoter dans les lieux publics alors je fume, je trouve ça un peu facile, si ils interdisent de vapoter dans les lieux publics, je ne retourne pas à la clope ca c’est certains, passer au vapotage est aussi un choix de vie, de vivre. Rendre l’accès au produit difficile est un crime , là oui.
    Une question, si le vapotage est encadré par la profession médicale, c’est que nous sommes malade, si nous sommes malade pourquoi nous empêcher de nous médicamenter dans les lieux publics ? Il n’y a pas une notion de droit ?

  3. Patricia dit :

    Si, le droit français autorise qu’on prenne des médicaments, d’ailleurs l’interdiction de fumer dans les lieux publics précise qu’elle n’est pas valable si on utilise un médicament.
    Mais la cigarette électronique n’en est pas un.
    ( c’est d’ailleurs pour cette raison de contournement de la loi que les cigarettiers se lancent dans les produits nicotinés classés médicaments).
    Je ne suis pas surprise que l’interdiction de vaper dans les lieux publics aux USA puisse provoquer une hausse du tabagisme.
    Car avant de devenir vapoteur, il faut d’abord réussir son sevrage. Or la cigarette électronique fonctionne bien si on peut vaper souvent, quelques bouffées, afin d’éviter le manque (voir la vidéo que j’ai posté dans le sujet Vapexpo, sur la santé. On y voit comment fonctionne la vape sur les récepteurs nicotiniques, c’est très clair). Si le manque est présent, le fumeur stoppe sa tentative d’arret du tabac rapidement.
    De plus, l’interdiction de vaper dans les lieux publics entraine une méfiance vis à vis du produit : si c’est interdit, alors c’est que c’est dangereux. autant continuer à fumer. Voilà le type d’excuse toute trouvée qu’un fumeur va invoquer pour continuer à fumer.
    La notion de plaisir enfin, comme l’explique le Dr Presles, est un élément essentiel de la réussite du sevrage. Si pour vaper, il faut supporter le manque pendant de longues heures, puis devoir sortir par tous temps, alors le plaisir et absent , et c’est encore une fois l’echec.
    Il est particulièrement triste de voir qu’une des villes les plus polluées du monde ait encore trouvé le moyen de mettre plus en péril la santé de ses citoyens par une interdiction aussi inutile que néfaste.
    Car , faut il le re re re dire, vapoter n’est pas dangereux pour la santé et il n’y a pas de vapotage passif non plus. ( consulter sur ce sujet la vidéo citée ci dessus).

    • Camé Leon dit :

      Donc si les médecins encadrent la vape l’interdiction de
      vapoter dans les lieux publics n’aura pas sa raison d’être. Étonnant comme être
      accro à la cigarette n’est pas encore considéré comme une maladie ou un handicap,
      fumer, je crois, cache un malaise un mal
      être les gomme et patch sont pourtant des médicaments.

      Si je me mets dans ma peau, quand j’ai commencé à vapoter, le premier jour ma
      consommation de cigarette est passée de 1 1/2 paquet à quelques
      cigarettes, (j’étais un gros fumeur, gros accro, borné pendant 25 ans, avec une
      envie d’arrêter sans conviction en plus d’être un peu hyper actif ), j’avais ma
      nicotine avec la vapoteuse donc plus besoin de cigarettes, le gout même
      de la cigarette était devenu inutile sans plaisir. Je pouvais vapoter n’importe
      où mais la grosse différence était à la maison, dans la voiture plus besoin de
      me déplacer sous la hotte de la cuisine et ça ne dérangeait personne dans la
      voiture, dans les magasin un bouffé par ci par là au restaurent café la
      proximité avec mes voisins m’empêche de vapoter par respect de ne pas les déranger,
      si il y a une bonne distance là je vapote, dans un bar la clientèle n’est pas
      vraiment dérangée, dans une clinique personne ne s’en ai aperçu, mais j’étais
      le seul, dans un resto ou on me l’a interdit direction toilette. Ça c’était ma première journée, sans effort d’une
      béquille à une autre. Et je peux dire que j’étais un cas lourd de fumeur, nuit
      courte dû au manque de nicotine et réveil à la recherche de la cigarette avant
      toute chose.

      Je ne crois pas qu’il faut interdire mais tant que les vapoteurs ont un certain
      savoir vivre, ce sera le comportement des vapoteurs qui est à surveiller. Un
      cloud chaser qui m’envape au resto il va m’entendre.

      Mais je crois qu’un fumeur d’un certains âge fait la part des choses et connait
      les effets sur sa santé et le fait de se retenir de vapoter quelque heures ou
      quelques minutes ne fait pas de différence, du moins c’est que j’ai fait. Le fumeur
      n’est quand même pas un homme de Cro-Magnon. Pour les nouveaux fumeurs
      effectivement la loi fait une différence, vape ou cigarette même chose

      Par contre je ne suis pas d’accord que la vape est pas dangereuse on ne le sait
      pas encore mais on voit des améliorations de la santé face à la cigarette et ce
      à court et moyen terme mais à long terme c’est l’inconnu

      Le vapotage passif est inoffensif car il n’existe pas, la vapoteuse ne vapote
      pas toute seule comme la cigarette qui brule toute seule c’est cette fumée qui
      est qualifié de secondaire.

      Aux USA ce sont les lobbys qui ont gagné et les gouvernements et employeurs qui
      ne veulent pas de poursuite sur le dos ce n’est pas une question de santé publique
      pour eux mais d’argent.

      • Patricia dit :

        Oui, hélas, c’est la seule vraie raison… tous les arguments invoqués ne reposent sur aucune réalité.
        Les cigarettiers, l’état, les pharmaciens peuvent continuer leurs profits, et les gens continuent de s’intoxiquer et de tomber malades.

        Je reviens sur le début de ton message :
        non, le tabagisme n’est pas une maladie en soi, mais elle est quand même traitée dans un domaine médical précis qui est l’addictologie.
        Ainsi un tabacologue peut prescrire des médicaments de substitution : patch, gommes, inhalateurs de nicotine (vendus en pharmacie). Mais pas la ecig, qui n’est pas un médicament.
        Pour nombre d’entre eux ça ne les empêche pas de la recommander quand-même. 🙂 Ils savent que ça marche, et ils ne sont pas inquiets des conséquences: “fumer c’est comme être un soldat qui débarque sur les plages de Normandie en 44, il se fait tirer dessus et la moitié y reste. Vaper c’est comme débarquer sur ces mêmes plages, mais dans ce cas, les balles sont… à blanc :D” je cite le Dr Presles là. Il conclue par ” alors oui, certains scientifiques se penchent sur les risques à long terme de la poudre employée pour les balles à blanc ….. mais c’est sans commune mesure ! “