Selon l’American Heart Association le vapotage provoquerait des accidents vasculaires cérébraux (AVC) et ferait courir à ses usagers un risque supérieur d’AVC par rapport à la cigarette. Elle l’a affirmé dans l’un ses récents événements : “L’American Stroke Association’s International Stroke conference”.
Mise à jour du 3 mars 2017 – 16h22
Une étude sur les souris
Michael Siegel n’a pas manqué de commenter les conclusions de ces chercheurs, qui n’ont pas publié cette étude dans une revue scientifique. Selon lui, il est ridicule d’extrapoler à partir de ces résultats, car comme l’expliquent Braeuninger et Kleinschnitz, rappelle-t-il les rongeurs ne sont pas forcément de bons modèles pour la recherche sur les AVC chez l’homme.
Absurde !
L’American Heart Association explique aux fumeurs qu’il est préférable de continuer à fumer, s’offusque le professeur américain, plutôt que de remplacer le tabac par le vaporisateur. C’est le “conseil médical le plus absurde” qu’il n’a jamais entendu au cours de sa carrière.
Michael Siegel se désole : pourquoi les fumeurs expérimenteraient-ils la cigarette électronique après avoir entendu ce genre de propos qui réduisent à tort toute l’attractivité du dispositif ? interroge-t-il. Quant aux vapoteurs qui les croient, ils vont pouvoir ressortir leur paquet de cigarette ou se rendre rapidement au bar tabac le plus proche.
Silence de l’American Heart Association
Le Professeur n’avait pas fait que réfuter les conclusions de l’American Heart Association(AHA), malheureusement repris dans les médias, il avait également adressé ses commentaires à l’association concernée, attendant de sa part une rétractation, une correction et des excuses pour cette extrapolation qu’il jugeait “ridicule”.
Il n’a obtenu aucune réponse de l’AHA, qui n’a par ailleurs absolument pas modifié ses conclusions sur son site internet. C’est selon Siegel une tentative délibérée de faire croire aux consommateurs américains que le vapotage est aussi voire plus dangereux que le tabagisme. Malheureusement, la voix de l’AHA porte toujours plus que celle d’un seul professeur, il suffit d’observer le nombre de médias qui ont repris les conclusions de cette association au regard de l’influence de Michael Siegel.
Le professeur Dautzenberg a de son coté également critiqué ces travaux qui font état “d’affirmations non scientifiques et spéculatives“.