Nous recevons de nombreuses questions sur l’impact de la pandémie du coronavirus sur le vapotage, qu’il soit d’ordre individuel ou commercial. Voici la liste des questions les plus fréquemment posées.
Si vous ne trouvez pas votre réponse, posez votre question.
Mise à jour : mardi 12 mai 2020 à 14h19
En France, les boutiques de vape figurent désormais sur la liste des commerces autorisés depuis une mise à jour (NOR SSAZ2007919A) en date du 18 mars 2020.
Les boutiques de vape peuvent donc rouvrir, avec toutes les précautions sanitaires nécessaires. Privilégiez le drive, et selon la configuration de vos magasins, mettez en place des solutions qui n’impliquent pas de contacts avec vos clients. Lisez le mode d’emploi de vos TPE : la plupart d’entre eux sont équipés d’une solution de paiement à distance.
De facto, cela exclurait en partie les entreprises du vapotage des indemnités prévues par l’Etat en cas de perte d’activité. Nous vérifions cette information et mettrons à jour aussitôt que nous aurons une réponse fiable.
En Belgique, les boutiques de cigarettes électronique sont désormais fermées par ordre du gouvernement pendant la crise sanitaire, et la vente à distance n’est plus autorisée depuis octobre 2016.
En Italie, les boutiques de cigarettes électroniques sont ouvertes depuis le 13 mars 2020, suite à la mobilisation de la communauté, et notamment l’intervention du médecin Riccardo Polosa au travers de l’association professionnelle italienne National Association for Electronic Smoking (ANAFE).
En Suisse, dans les cantons de Vaud, Valais et Neauchâtel, les boutiques de vape sont autorisées à ouvrir, considérées par les autorités comme des commerces de première nécessité. L’Association Romande des Professionnels de la Vape (ARPV) explique dans un communiqué du 19 mars 2020 que « les autres cantons romands pourraient suivre ».
La livraison à domicile est possible si le commerçant le propose. Même si certains ont fermé leur commerce en ligne, de nombreux professionnels du secteur, spécialisés ou non dans la vente à distance, continuent d’assurer un service de livraison. Des perturbations dans le réseau des services postaux sont constatées (notamment dans certains centres de tris postaux d’Île-de-France), également dans celui du transport professionnel.
La livraison en points relais est fortement perturbée, voire impossible, compte tenu que les commerces généralement affiliés à ce type de réseau de distribution ont du fermer.
Pour ce qui est du drive (dépôt vente), ils peuvent être maintenus.
Pour le matériel, si l’économie chinoise continue d’être fortement impactée par la crise du coronavirus, certaines usines de Shenzhen ont repris leur activité. A l’heure actuelle, les catalogues des revendeurs ne semblent que partiellement touchés par la crise, mais des problèmes de stock commencent à être constatés sur certaines résistances de clearomiseurs très populaires, comme le Nautilus par exemple. Des problèmes de logistique (traitement des commandes et envois) commencent à apparaître sur certaines boutiques en ligne.
Pour les flacons d’e-liquide, certains sites de production sont perturbés suite aux nombreuses commandes reçues ces derniers jours. Les activités commerciales et administratives sont également impactées. De nombreuses entreprises sont en train de se réorganiser, notamment avec l’instauration du télétravail au sein de leurs équipes.
Certains fabricants de e-liquide ont réorienté une partie de leur capacité de production dans la réalisation de gel hydroalcoolique.
Non, si le propylène glycol est bien un fongicide, nos travaux de documentation sur le sujet ne permettent pas d’affirmer que les vapoteurs puissent être moins exposés à des risques de contagions, et ce qu’elle que soit la maladie concernée.
Une recherche est actuellement menée sur la nicotine. Elle stimulerait certains récepteurs identiques à ceux utilisés par le virus et l’empêcherait de se fixer. Une étude est en cours sur des soignants pour tester son efficacité. En l’absence de preuves concluantes, pour le moment, nous ne pouvons que considérer ceci comme une piste de recherche intéressante, parmi d’autres.
Les mesures d’hygiène recommandées par le gouvernement s’appliquent d’autant plus aux vapoteurs. Le matériel porté en bouche doit faire l’objet d’une attention particulière pour son nettoyage et ne jamais être prêté à une autre personne.
D’après des informations que nous avons pu recueillir auprès de spécialistes scientifiques, le nuage de vapeur, parfois important, que le vapoteur peut dégager à l’expiration, pourrait aussi être considéré comme un vecteur potentiel de transmission. Le département de santé britannique affirme cependant que la vapeur expirée ne présente pas de risques de transmission. Dans le doute, nous vous recommandons de ne pas vapoter à proximité d’autres personnes, et ce d’autant plus si elles sont à risque. Si possible, vapotez à l’extérieur ou ventiler correctement la pièce.
Oui, le tabagisme (en alternance avec le vapotage ou non) dégrade l’état de santé du fumeur et augmente ainsi les risques potentiels de complications en cas d’infection.
C’est peu probable, car la durée de vie du coronavirus peut atteindre 24 heures sur une surface en carton, contre 2 à 3 jours sur le fer et le plastique. L’Institut Pasteur indique par ailleurs que le risque d’être infecté par le Coronavirus COVID-19, en touchant un objet importé d’une zone à risque, est considéré comme extrêmement faible.
Par précaution, de nombreux vendeurs en ligne isolent des colis reçus de la part de fournisseurs, parfois même jusqu’à 72 heures.
De nombreux revendeurs et même fabricants d’e-liquide proposent toujours des solutions d’achat à distance, sur place ou en dépôt vente (drive). Les services de livraison sont toujours assurés en France mais subissent de nombreuses perturbations (voir question plus haut sur la livraison). Prévoyez des délais supplémentaires.
Malheureusement les ventes à distance étant interdites en Belgique et les vape shops fermés, il ne vous sera pas possible de vous fournir en produits du vapotage en dehors d’une librairie (bureau de tabac), si par chance elle en propose. Nous adressons tout notre soutien aux vapoteurs belges.
La vente en ligne est interdite en Belgique, depuis l’arrêté du 28 octobre 2016, adopté suite à une application particulièrement stricte de la TPD2. Cela comprend également la vente transfrontalière, c’est à dire la vente à distance. Pendant un bref moment le gouvernement belge avait autorisé la vente à distance avant de se raviser.
A priori non. Considéré comme très largement moins dangereux que le tabac fumé, le vapotage n’est pas pour autant exempt de risques pour la santé. Les risques potentiellement préoccupants sur le long terme résident dans l’inhalation répétée et prolongée de certains produits de dégradation comme les aldéhydes notamment, dont les concentrations peuvent fortement augmenter en cas de mauvaise utilisation du matériel (températures de chauffe trop importantes, mauvaise alimentation en e-liquide, résistances dégradées, etc), mais à notre connaissance aucune étude n’a pour le moment su démontrer une dégradation de la santé des ex-fumeurs devenus vapoteurs face aux ex-fumeurs non vapoteurs.
La nicotine, même si peu dangereuse pour la santé aux doses administrées par le vapoteur, peut irriter dans une certaine mesure les muqueuses de la bouche et de la gorge, mais une bonne hydratation permet très souvent de minimiser la sensation d’irritation. Les dommages sur les artères causés par la nicotine dans le tabagisme viennent surtout du fait de sa rapidité de diffusion dans le sang. Ne pas vapoter de manière compulsive afin d’éviter des pics de nicotine trop rapides nous parait être une bonne approche afin de ne pas malmener le système cardiovasculaire si celui-ci est déjà affaiblit, ceci en regard de certains chiffres annoncés par l’OMS quant aux risques accrus du Covid-19 chez les personnes souffrant de maladies cardiovasculaires ou d’hypertension.
Il est encore trop tôt pour le savoir. Le marché est à la fois perturbé par la fermeture de nombreuses boutiques physiques, dont les propriétaires ont fait le choix de fermer malgré l’autorisation accordée par le gouvernement français, par la baisse de fréquentation de la clientèle confinée et par le ralentissement des services postaux dans l’Héxagone. Enfin, si les usines chinoises ont repris leur activité, les fabricants français de e-liquide sont encore très impactés par la crise, que ce soit par la demande commerciale en baisse, que par les problématiques logistiques inhérentes à la sécurité des salariés.
Les bureaux de tabac font partie des commerces qualifiés de première nécessité en France, et dans d’autres pays d’Europe, et sont donc ouverts au public. Nous vous conseillons en revanche de ne pas fumer, pour des raisons évidentes de santé, en particulier durant la crise sanitaire que nous traversons. Si vous souhaitez vous essayez au vapotage, les boutiques spécialisées de cigarettes électroniques sont elles aussi autorisées à ouvrir. Renseignez-vous dans votre localité.
Le double usage cigarettes de tabac et cigarette électronique peut diminuer, dans une moindre mesure, les risques liés au tabagisme, mais n’apporte que très peu d’intérêt quant aux risques d’une consommation de tabac fumé sur le long terme. Lorsque le fumeur baisse sa consommation de tabac habituelle, il peut s’exposer un peu moins à ses méfaits immédiats (irritation de la gorge ou des poumons par exemple) mais conserve les principaux risques, notamment les dangers sur la santé du monoxyde de carbone contenu dans la fumée et des goudrons. Un risque nouveau peut également accompagner la baisse soudaine de cigarettes fumées : celui de tirer plus fort et plus rapidement pour obtenir un taux de nicotine dans le sang important, malmenant le système cardiovasculaire, afin de combler un manque accumulé, augmentant alors la température de combustion et multipliant le nombre et la complexité des produits toxiques dans la fumée du tabac. Le vapotage permet de réduire les risques de manière certaine si le fumeur abandonne complètement la consommation de tabac fumé.
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