Il ne fait désormais plus aucun doute que la Grande-Bretagne est le pays du monde qui encourage le plus l’utilisation de la cigarette électronique. Une position une nouvelle fois confirmée par un récent rapport recommandant d’autoriser la vape dans les transports publics, en plus de permettre aux fabricants de faire la publicité concernant les bienfaits pour la santé de cette dernière, par rapport au tabagisme.
Welcome to England !
C’est ainsi qu’après la mise en place de VApril, opération destinée à faire la promotion de la vape durant un mois complet chaque année, la volonté des députés de promouvoir la cigarette électronique comme outil de sevrage tabagique, ou encore la proposition d’un autre député de faire de la publicité pour la vape sur les paquets de cigarettes, voilà qu’un nouveau rapport réalisé par un comité parlementaire recommande d’autoriser la vape dans les transports en commun, entre autres propositions.
Plusieurs propositions en faveur de la vape
Au-delà de la question des transports publics, le rapport préconise également que les limites de concentration en nicotine dans les e-liquides établies par la PMD soient supprimées, afin que les “gros fumeurs” ne soient pas tentés de retomber dans le tabagisme (au cas où 20 mg ne seraient pas suffisants), en plus d’une levée de l’interdiction actuelle empêchant les fabricants des produits de la vape de faire de la publicité concernant les avantages pour la santé de la cigarette électronique par rapport au tabagisme.
Des mesures que le comité espère voir en place dès la sortie du pays de l’Union Européenne, prévue pour mars 2019.
Pour Norman Lamb, président du comité auteur de ce rapport :
“Le tabagisme demeure une crise nationale de la santé et le gouvernement devrait envisager des moyens novateurs de réduire le taux de tabagisme. Les cigarettes électroniques sont moins nocives que les cigarettes conventionnelles, mais la politique et la réglementation actuelles ne reflètent pas suffisamment cette réalité et les entreprises, les fournisseurs de transport et les lieux publics devraient cesser de considérer les cigarettes conventionnelles et les cigarettes électroniques comme une seule et même chose. Il n’y a pas de raison de le faire pour des raisons de santé publique”.