L’Association Québécoise des Vapoteries (AQV) concentre son combat contre l’amalgame entre cigarette électronique et tabac.

L’association Québécoise des Vapoteries (AQV) est un groupement de commerçants réunis initialement pour tenter de faire valoir leurs droits devant le projet de loi 44, une loi anti-tabac promulguée au Canada.

Son vice-président Jean-Philippe Boutin s’est exprimé mercredi dernier sur sa page Facebook personnelle afin de s’expliquer sur les désaccords existants entre l’AQV et la Canadian Vaping Association (CVA), une autre association de défense des droits des vapoteurs et des entreprises liées à la vape.

La CVA lutte contre le projet de loi 44 tandis que l’AQV conteste essentiellement certaines dispositions de la loi 28, qui résulte du projet de loi 44. La CVA souhaite joindre les deux causes pour avoir, selon elle, davantage de crédibilité dans la bataille juridique. L’association de Boutin remet en cause l’amalgame du vapotage au tabac, ce que ne fait pas la CVA. Ainsi, l’AQV n’entend pas s’allier avec la CVA tant qu’elle ne “rectifie pas le tir et accepte de contester à ses côtés que vapoter n’est pas fumer”.

L’AQV lutte plus généralement contre les dispositions de loi qui empêchent les commerçants de promouvoir leurs produits et de les faire essayer sur place à leurs clients. Elle regrette également les mesures qui restreignent leur liberté d’expression à l’extérieur de leurs commerces

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