Dana, une association d’infirmières et infirmiers australiens spécialisées dans la toxicomanie et l’alcoolisme a pris officiellement position en faveur du vapotage. Une parole courageuse dans un pays où la cigarette électronique n’est pas bien venue.

L’arrêt du tabac : une priorité chez les consommateurs de drogues

Les personnes souffrant de toxicomanie et d’alcoolisme fument davantage et ont de plus grandes difficulté à arrêter de fumer que le reste de la population explique l’association. Ils risquent bien davantage de mourir d’une maladie liée au tabac que de leur addiction primaire.

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Les infirmiers sont en première ligne sur ces questions auprès de leurs patients fumeurs. Ils peuvent engager la discussion, les conseiller et les aider à arrêter ou à réduire leur consommation de tabac.  

Aucun doute pour ces professionnels de santé, les cigarettes électroniques sont une alternative au tabagisme beaucoup moins nocive en particulier pour ceux qui ne peuvent pas arrêter de fumer avec les thérapies conventionnelles. Ces dispositifs peuvent être utilisés comme “une alternative à long terme” ou comme “aide à court terme pour cesser de fumer“.

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C’est pourquoi l’association apporte son soutien officiellement à :

  • l’utilisation de la cigarette électronique pour réduire les risques du tabagisme ou arrêter de fumer par les fumeurs notamment chez les fumeurs chez qui les thérapies habituelles ont échoué,
  • la légalisation des e-liquides nicotinés avec une règlementation appropriée pour minimiser les risques et l’adoption par les jeunes,
  • la non-taxation des produits du vapotage de sorte à créer un avantage financier incitatif.

 

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