1 an après la mise en place de la mesure, certaines recherches démontrent que 88 % des vapoteurs se fourniraient désormais au marché noir.
Des résultats contraires à ceux qui étaient escomptés
Naissance d’un marché noir de grande ampleur
Outre la baisse de chiffre d’affaires ressentie par tous les vape shops du pays, dont certains ont été jusqu’à fermer leurs portes, plusieurs recherches menées par la Convenience Measures Australia (CMA) auraient démontré que 88 % des vapoteurs du pays se fourniraient désormais au marché noir. Un grand nombre de bureaux de tabac, détaillants, et autres vendeurs importeraient des produits directement de Chine, sans qu’aucun contrôle ne soit réalisé sur ces appareils. Des appareils dont l’emballage n’indique nulle part qu’ils contiennent de la nicotine, leur permettant ainsi de traverser les frontières sans encombre.
Puisque ces produits ne sont à aucun moment contrôlés, il est impossible d’en connaître la qualité ni les risques qu’ils représentent pour leurs utilisateurs. De plus, comme aucun étiquetage n’indique qu’ils contiennent de la nicotine, certains clients pourraient en inhaler sans même le savoir. À tout cela, il faut ajouter la perte de revenus pour le gouvernement que le marché noir implique, puisque les produits illicites ne sont à aucun moment taxés.
Comme souvent en matière de vapotage, les mesures prohibitionnistes semblent faire plus de mal que de bien, tant au gouvernement qui les met en place, qu’à la santé des fumeurs qui en sont victimes.
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