Au Canada, un pays déjà très réfractaire à l’idée d’intégrer la cigarette électronique dans sa politique de santé publique, la grande majorité des compagnies d’assurance ne percevraient pas le vapoteur comme un souscripteur en meilleure santé. La prédisposition à la rechute, les risques d’hypertension artérielle ou encore l’absence d’études à long terme font partie des arguments utilisés par ces analystes de la longévité pour saler la facture.

Tabac, e-liquide, peu importe.

Le citoyen canadien ne pourra pas utiliser ses supers pouvoirs de vapoteur pour prétendre à des réductions sur son assurance vie.

Le citoyen canadien ne pourra pas utiliser ses supers pouvoirs de vapoteur pour prétendre à des réductions sur son assurance vie. C’est la réduction des risques, sans la réduction des frais.

Au Canada, la grande majorité des assurances vie disposant d’une police de souscription pour les cigarettes électroniques les catégorisent actuellement comme des produits du tabac.

En effet, 82% de ces organismes classeraient les vaporisateurs personnels à l’image des cigarettes traditionnelles selon un sondage de Munich American Reassurance. On apprend également sur Msn Finances que “76% des assureurs qui n’ont pas encore mis en place une telle police prévoient d’en faire autant.

Il ne devrait pas y avoir de grandes évolutions dans ce domaine à l’avenir comme l’explique un courtier d’assurance vie de Life Insurance Canada.com. Les compagnies classent un souscripteur comme un fumeur selon la présence de nicotine dans son sang, peu importe la manière dont elle est administrée. Impossible donc de distinguer le fumeur du vapoteur.

Des théories de rechute vers le tabac semblent également planées chez ce type de prestataires qui ne semblent pas encore croire au pouvoir de sevrage de l’e-cigarette. L’assurance Munich American Reassurance pense même que l’e-cigarette pourrait poser des “risques d’hypertension artérielle ou d’accidents vasculaires cérébraux” via le surdosage de nicotine que certains modèles peuvent apporter.

Alors que les vapoteurs bénéficient de manière certaine d’une réduction de risques quant aux méfaits de leur tabagisme ils ne devraient pas pour autant bénéficier de réduction sur leurs primes. Il faut savoir que les primes d’assurance des fumeurs présentent parfois des tarifs deux fois plus élevés que celles appliquées aux personnes qui ne consomment pas de tabac. Les vapoteurs sont un public jeune et “ils n’envisagent pas de contracter une assurance vie” selon le courtier Life Insurance Canada, il n’y aurait donc pas de pression du marché qui tendrait à faire réagir les assureurs.

Seulement 30% des assureurs classent les cigarettes électroniques comme une aide anti-tabac, et une compagnie sur cinq comme un dispositif d’administration de médicament.

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