Depuis la publication du rapport britannique sur la cigarette électronique et malgré l’onde de choc prédite par Jean-Yves Nau sur le front français de la lutte contre le tabac, les réactions politiques françaises se font attendre.

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Avec la publication du rapport britannique sur la cigarette électronique, Jean-Yves Nau prédit une onde de choc et une rentrée agitée sur le front français de la lutte contre le tabac. Mais pour l’instant, les réactions politiques et institutionnelles françaises se font attendre.

L’annonce du rapport a inondé la toile et la presse s’en est largement fait l’écho. Les médias nationaux, régionaux, généralistes ou spécialisés ont affiché “La cigarette électronique 95% moins nocive que le tabac“. La liste est longue et comprend notamment Reuters, Libération, L’express, Le Figaro, Les Echos, Courrier International, le Journal International de Médecine, Sciences et Avenir, Ouest France, la Dépêche, 20minutes, Metronews, FranceTV, et bien d’autres encore.

Calme avant la tempête ? Pour l’instant, si l’onde de choc a atteint nos côtes, il n’y a  aucune réaction publique. Ni le gouvernement, ni les politiques fers de lance de la lutte contre le tabac, n’ont mentionné ou réagi à ce rapport, pas davantage que les organisations normalement concernées.

Au mois de septembre dernier, alors qu’elle annonçait le Programme National de Réduction du Tabagisme, Marisol Touraine, prenait l’exemple de la Grande Bretagne, pour expliquer que « le tabagisme n’est pas une fatalité, nous pouvons changer les choses ! ». Elle soulignait que le Royaume Uni avait réussi, en 5 ans, à descendre sous la barre des 20% de fumeurs.

Le 14 septembre prochain, le Sénat, interpellé par l’Aiduce et la Fivape, débattra du projet de loi de modernisation de notre système de santé et des mesures consacrées à l’e-cigarette. D’ici là, espérons le, les réactions se seront faites entendre.

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