Les récentes données statistiques de la Commission européenne laissent entendre qu'un très grand nombre de fumeurs seraient sevrés du tabac en Europe grâce au vaporisateur.

Les récentes données statistiques de la Commission européenne laissent entendre qu’un très grand nombre de fumeurs seraient sevrés du tabac en Europe grâce au vaporisateur.

Nous évoquions hier les récents chiffres de l’Eurobaromètre annoncés par la Commission européenne. L’organisme statistique estime que 14% des fumeurs européens se seraient débarrassés du tabac grâce à la cigarette électronique.

Contre toute attente la Commission est restée peu enthousiaste face à ces nouvelles données pourtant très prometteuses. “Seuls 14 % ont pu arrêter complètement” pouvait-on lire dans le communiqué de presse du 29 mai.

Des pourcentages aux nombres

Un vapoteur belge, Frank Baeyens, professeur de psychologie et sciences de l’éducation, a pourtant mis en évidence ce fait marquant pour la santé publique en traduisant simplement les pourcentages en nombre effectif de personnes dans la population.

En se basant sur les données fournies (PDF) dans le rapport européen, Franck Baeyens a tiré les conclusions suivantes :

 

Ainsi le pourcentage de 14% se transforme en 6 millions de personnes, soit l’équivalent approximatif d’une ville comme Rio de Janeiro (6 429 923). 6 millions de personnes c’est aussi la moitié des fumeurs français ou le nombre de morts prématurées liées au tabac chaque année dans le monde. De quoi laisser pantois …

L’impact de l’e-cigarette dans les démarches de sevrage tabagique diffère d’un pays à l’autre de l’Union européenne.

Alors que le dernier baromètre français de l’INPES annonçait de son côté l’équivalent de la population de Toulouse, soit 400 000 personnes sevrées du tabac au moins sur les six derniers mois, ce serait aujourd’hui sur cette échelle européenne la somme des villes de Paris, Marseille, Aix-en-Provence, Lyon, Toulouse, Nice, Nantes, Strasbourg, Montpellier, Bordeaux, Lille et Rennes.

Une nouvelle analyse encore plus optimiste

Le chercheur Konstantinos Farsalinos a depuis re-analysé les données fournies par l’Eurobaromètre. Pour en savoir plus, lire :

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