Dans un baromètre, une fédération liée à l’industrie du tabac avance un chiffre qui peut sembler enthousiasmant : 45 % des fumeurs songeraient à passer à la vape dans les prochains mois. Vraie ou une fausse bonne nouvelle ?

Presque la moitié

Ce sont donc 45 % des fumeurs qui songeraient à passer à la vape, selon le baromètre de la seule association de vape en France qui accepte l’industrie du tabac en son sein. Plus précisément, 12 % affirment qu’ils passeront « certainement » à la vape, et 33 % « probablement ».

Ce chiffre, quand on y réfléchit, n’est absolument pas délirant : le tabac coûte cher, et dans la période de crise, ou du moins de forte inquiétude, post-confinement, supprimer un poste budgétaire aussi important apparaît comme une évidence. Surtout qu’à l’horizon novembre, une nouvelle augmentation se profile.

Et nombreux sont déjà les fumeurs qui ont essayé d’arrêter par d’autres moyens, sans succès. D’autant que les maladies et catastrophes prédites depuis des années par les antivape tardent à arriver, et pour cause…

On en finirait presque par se dire que 45 %, finalement, c’est assez peu. Tant qu’on ne se dit pas « c’est déjà trop », tout va bien.

Parce qu’évidemment, une telle proportion des 16 millions de fumeurs français, en admettant que ce chiffre soit juste, (on ne va pas refaire l’histoire des sondages) ne disparaîtrait pas sans provoquer une certaine acrimonie chez certains et une convoitise certaine chez d’autres.

Bien entendu, ces millions de fumeurs ne se rueront pas tous en même temps dans les boutiques de vape. Certains iront chez le buraliste, d’autres sur des sites de vente généralistes, ne comptez pas sur une nonuple clientèle en 2021.

Mais cette part des fumeurs qui se dirigeront vers les boutiques de vape seront un enjeu majeur des prochaines années. Satisfaits, ils seront les meilleurs VRP des boutiques de vape indépendante, et surtout, autant de sympathisants munis de cartes d’électeurs. Le challenge est d’être les meilleurs, et ça, on sait faire. 

Annonce