Psychotrope le plus puissant connu, la DMT fascine depuis des décennies. Vapotée par Danny Goler, elle aurait dévoilé bien plus que des hallucinations : le « code » même de notre réalité.

La DMT vapotée, un psychotrope aux effets radicaux

Et si nous vivions dans une simulation ? Et si les films des sœurs Wachowski n’étaient pas de la fiction, mais le reflet de quelque chose de bien réel ? Après avoir visionné le premier épisode de The Matrix, en 1999, tout le monde s’est forcément posé la question. Aujourd’hui, quelqu’un en est convaincu : il s’agit de Danny Goler.

Danny Goler est ce que l’on appelle un psychonaute, c’est-à-dire une personne qui se passionne pour la connaissance des états de conscience non ordinaires. Être psychonaute, c’est analyser les effets subjectifs des états modifiés de conscience, mais aussi chercher un cadre pour explorer l’existence et enrichir l’expérience humaine. Pour atteindre ces états de conscience modifiés, plusieurs méthodes existent : méditation, rêve lucide, privation sensorielle, hypnose, prière, etc. Mais aussi, l’utilisation de substances psychotropes.

Parmi les nombreuses substances psychotropes qui existent, la plus puissante s’appelle la DMT, ou Diméthyltryptamine. Synthétisée pour la première fois en 1931 par le chimiste allemand, Richard Helmuth Fredrick Manske, ce n’est que 25 ans plus tard que Stephen Szára, psychiatre et chimiste hongrois, en découvre les effets hallucinogènes. Présente sous forme naturelle dans quelques plantes, notamment certaines espèces de mimosas ou encore d’acacia, elle est utilisée depuis des millénaires dans des breuvages rituels ou chamaniques, dont le plus célèbre reste l’ayahuasca.

Avertissement : la DMT est classée comme produit stupéfiant dans la plupart des pays du monde. Sa possession et sa consommation, seule ou dans le cadre d’une préparation, sont souvent interdites. Soulignons également que la cigarette électronique est un outil de sevrage tabagique. Il est déconseillé de l’utiliser pour autre chose que vapoter afin d’arrêter de fumer. En 2019, aux États-Unis, plusieurs dizaines de vapoteurs sont décédés après avoir utilisé des produits frelatés avec leur vaporisateur personnel.

La révélation

Danny Goler s’est intéressé aux mystères de l’univers dès son plus jeune âge. Petit fils d’un physicien nucléaire, il est très vite fasciné lorsque son grand-père lui parle pour la première fois des trous noirs. Il explique comprendre, dès cette époque, que « la nature n’a aucun secret. Tout dépend simplement de notre compréhension. »

Le mot simulation ne signifie pas faux.<span class="su-quote-cite">Danny Goler</span>

Un jour d’août 2020, alors qu’il se trouvait dans un restaurant du Colorado, Danny Goler a eu envie de vaper de la DMT. Lui qui a l’habitude des substances psychotropes, et indique avoir consommé de la Diméthyltryptamine plusieurs centaines de fois, a assisté à un événement qui ne s’était encore jamais produit auparavant. « J’ai vu le code », explique-t-il. « Si quelqu’un se demande ce que ce serait de savoir que vous vivez dans The Matrix, eh bien, je le sais avec certitude. J’en suis convaincu. ». Un code qu’il a rapidement baptisé, “Code of Reality”.

Représentation artistique d’une expérience de perception du phénomène “Code of Reality”. Extrait de l’étude pilote.

Si les hallucinations visuelles, ou auditives, sont monnaie courante lorsque de la consommation de ce genre de substances, là où les choses deviennent intrigantes, c’est lorsque Goler indique avoir répliqué cette expérience avec plusieurs personnes, qui auraient toutes vues la même chose. 

Pressé de faire découvrir la vérité au monde entier, Goler a rapidement commencé à vendre des packs prêts à l’emploi. Les kits contiennent un laser rouge diffracté de 650 nm, indispensable pour reproduire l’expérimentation, et un mot de passe donnant accès à un questionnaire post-expérience. L’objectif est d’offrir, à quiconque, la possibilité d’être témoin de cette réalité : nous vivons dans une matrice, dont le code peut désormais être visible à quiconque est équipé du bon matériel… Et d’un puissant psychotrope.

La proposition réelle est que le monde dans son ensemble, les constituants réels de ce qu’il est réellement, est informatique.<span class="su-quote-cite">Danny Goler</span>

Une étude publiée dans une revue controversée

Dans une étude pilote, publiée dans une revue scientifique récente, que certains considèrent d’ailleurs comme prédatrice, Danny Goler affirme que cette expérience constitue « un phénomène subjectif réplicable observé sous N,N-DMT, caractérisé par des motifs visuels cohérents et partagés entre participants. » Et ajoute qu’elle représente « une base pour approfondir la recherche sur les états modifiés de conscience et leurs implications pour les neurosciences et la métaphysique. » 

Soulignons toutefois que, contrairement aux dires de Goler, ces visions seraient loin d’être universelles, puisque plusieurs psychonautes s’étant prêtés au jeu de leur côté n’ont rapporté aucune vision du fameux « code ». Précisons également que le principal intéressé se prétend, aussi, poursuivi dans son quotidien par le nombre 42, qu’il aperçoit partout. Là encore, la référence à un film, Le Nombre 23, semble difficile à ignorer. 

Fascination mystique pour certains, illusion psychédélique pour d’autres, le “Code of Reality” reste pour l’instant un mirage. Une expérience intrigante, mais construite sur des observations personnelles réalisées sous l’emprise du psychotrope le plus puissant qui soit.

Parmi les consommateurs de DMT, certains rapportent divers effets comme la possibilité de voir à travers leur plafond, communiquer avec diverses entités souvent décrites comme des elfes, ou encore des fourmis mécaniques expliquant le sens de la vie.

Danny Goler conclut : « Il n’y a que deux possibilités. Soit j’ai perdu la tête, ce qui serait la manière la plus cool de l’histoire de perdre la tête. Soit, c’est la plus grande découverte dans l’histoire de l’humanité. »

 

Attention : l’usage de drogues est interdit et dangereux pour la santé.

 

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